<< En attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur le Christ-Jésus >> Tt 2.13

Annie Smith, soeur d'Uriah Smith, fut une adventiste de la première heure et connut la déception de 1844. Elle s'éloigna de la religion, puis s'associa aux adventiste qui observaient le sabbat. Elle par-ticipa à la publication de brochures et de documents, préférant ce travail à un poste d'enseignant bien payé. Il semble qu'ell eut une déception amoureuse, puis elle contracta la tuberculose et fut emporté à vingt-sept ans.

Une vie malheureuse ? Peut-être, du moins pour un esprit étroitement humaniste. Par ailleurs, Annie a écrit de nombreux hymnes et poèmes exprimant une espérance certaine - une espérance vivante transcendant tout ce que la vie peut offrir, telle qu'elle est actuellement dans ce monde pécheur.

Il y a par exemple cet hymne sur notre bienheureuse espérance : << Je l'ai vus si las >> - The seventh-day adventist hymnal, Hagerstown, Md. : Review and Herald Publ. Assoc., 1985, p. 441. Le dernier vers dit ceci :

Voici le verset qui a inspiré ces mots : << en attendant la bienheureuse espérance et la mani-festation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur le Christ-Jésus>> Tt 2.13

Le terme grec pour << bienheureuse >> ( makarion ) peut être traduit par << heureuse >> ou << bénie >>. Pourquoi la promesse du retour du Roi nous rend-elle heureux encore aujourd'hui dans le << sombre vallon de péché et de ténèbres >>?

La veille de sa mort, Annie rédigea en quelque sorte son épitaphe : << J'aspire maintenant à repo-ser dans la tombe solitaire et paisible. Car les pas de Jésus en éclairent les ténèbres. Je meurs dans l'espoir de retrouver bientôt mes amis bien-aimés et de régner pour toujours avec lui. >>