2. L'espérance
dans l'Ancien Testament
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- VERSET A MEMORISER
Qu'ils mettent en Dieu leur espoir, qu'ils n'oublient pas
les hauts faits de Dieu, et ses commandements, qu'ils les observent.
Ps 78.7, BJ. |
L'espérance
n'est pas seulement quelque chose d'abstrait, un concept philosophique
ou théolo-gique, qui n'existerait qu'à la façon de quelque grand
principe directeur flottant dans le ciel ou dans l'esprit de Dieu
sans jamais toucher terre, notamment, sans jamais nous toucher,
nous les hommes qui vivons sur terre. L'espérance doit être quelque
chose de tangible, de concret une expérience vécue dans notre propre
vie ou celle d autrui. Sinon, pourquoi l'appeler espérance?
L'histoire
telle que nous la rapporte l'Ancien Testament est très instructive,
car elle montre comment se concrétise l'espérance et comment Dieu
donne des raisons d'espérer, même dons les pires circonstances.
La leçon
de cette semaine présente différents exemples d'espérance tirés
de la vie et de l'expérience de personnages de l'Ancien Testament.
Elle commence par Noé, s'arrête à Abraham, puis sonde l'histoire
des Israélites à travers les grandes promesses des prophètes au
sujet de la recréation du ciel et de la terre, une espérance que
nous partageons aujourd'hui.
Une chose
devrait être claire: en un sens, l'Ancien Testament parle d'espérance
avec autant d'intensité que le Nouveau. En fait, l'espérance présente
dans l'Ancien Testament se trouve partiellement réalisée dans le
Nouveau. Sans l'Ancien Testament, les promesses du Nouveau n'auraient
guère de sens.
S'il est
certain que quelle que soit la situation, il est possible à Dieu
de redonner de l'espoir aux hommes, notre ultime espérance n'existe
qu'en rapport avec la vie et le ministère de Jésus-christ, qui accomplit
toutes les promesses d'espérance que l'on trouve dans la Bible hébraïque.
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