- VERSET A MEMORISER
Je mettrai inimitié entre toi et la
femme et entre ta semence et sa semence. Elle te brisera la
tête, et toi tu lui briseras le talon. Gn 8.15, Darby |
Dès qu'il
y a eu besoin d'espérance, celle-ci est née. La condition humaine,
laissée à elle-même, n'aurait été que douleur, détresse et souffrance
et se serait soldée par une mort absurde, sans autre but que l'anéantissement.
C'est pourquoi Dieu est intervenu; lui seul pouvait délivrer l'humanité
de l'âpre et implacable désespoir auxquels se trouvaient confrontés
des êtres immoraux au sein d'un univers dejustice.
L
'espérance est un aspect tout aussi fondamental de la condition
humaine que le fait de respirer. Nous espérons tous; sans doute
pas dans les mêmes choses, sans doute pas pour les mêmes raisons,
ni avec la même ferveur, et sans doute pas non plus en ce qu'il
y a de meilleur - mais tous, nous espérons. Il est nécessaire d'espérer.
Sinon, nous ne serions pas humains; surtout dans une existence où
la douleur, la souffrance, la peur, la mort et l'insécurité semblent
faire partie de la matière même.
Cette semaine,
cependant, nous examinerons une époque où l'espérance n'existait
pas, parce qu'elle n'était pas nécessaire. Heureusement, quand elle
l'est devenue, elle s'est manifestée. Et cette espé- rance, d'une
façon très générale, constitue l'essence de la Bonne Nouvelle. Dieu
par amour pour l'humanité, régénérera toutes choses bouleversé et
brisées par la chute. Si les premiers chapitres de la Genèse abordent
la création, les derniers chapitres de l'Apocalypse annoncent la
recréation de tout ce qui a été souillé et perturbé par le péché
(Ap
21.1).
La grande
espérance qui est la nôtre ne réside pas seulement dans ce renouvellement
de la création, mais dans la promesse - rendue certaine par la mort
expiatoire de Jésus - que nous en ferons partie.
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