Du 29 septembre au 5 octobre
Samedi

1. Le besoin d'espérance

* E'TUDE DE LA SEMAINE

- VERSET A MEMORISER

Je mettrai inimitié entre toi et la femme et entre ta semence et sa semence. Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon. Gn 8.15, Darby
PENSEE CENTRALE

Dès qu'il y a eu besoin d'espérance, celle-ci est née. La condition humaine, laissée à elle-même, n'aurait été que douleur, détresse et souffrance et se serait soldée par une mort absurde, sans autre but que l'anéantissement. C'est pourquoi Dieu est intervenu; lui seul pouvait délivrer l'humanité de l'âpre et implacable désespoir auxquels se trouvaient confrontés des êtres immoraux au sein d'un univers dejustice.

L 'espérance est un aspect tout aussi fondamental de la condition humaine que le fait de respirer. Nous espérons tous; sans doute pas dans les mêmes choses, sans doute pas pour les mêmes raisons, ni avec la même ferveur, et sans doute pas non plus en ce qu'il y a de meilleur - mais tous, nous espérons. Il est nécessaire d'espérer. Sinon, nous ne serions pas humains; surtout dans une existence où la douleur, la souffrance, la peur, la mort et l'insécurité semblent faire partie de la matière même.

Cette semaine, cependant, nous examinerons une époque où l'espérance n'existait pas, parce qu'elle n'était pas nécessaire. Heureusement, quand elle l'est devenue, elle s'est manifestée. Et cette espé- rance, d'une façon très générale, constitue l'essence de la Bonne Nouvelle. Dieu par amour pour l'humanité, régénérera toutes choses bouleversé et brisées par la chute. Si les premiers chapitres de la Genèse abordent la création, les derniers chapitres de l'Apocalypse annoncent la recréation de tout ce qui a été souillé et perturbé par le péché (Ap 21.1).

La grande espérance qui est la nôtre ne réside pas seulement dans ce renouvellement de la création, mais dans la promesse - rendue certaine par la mort expiatoire de Jésus - que nous en ferons partie.