" Voici : Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un
entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai
avec lui et lui avec moi. (Ap 3.20)
Trouve-t-on paroles plus remplies d'espérance ? Voici l'église,
misérable, orgueilleuse, aveugle et nue. Pourtant, le Seigneur se
tient devant la porte du cœur de chacun de ses membres en disant
: " Je frappe, j'aimerais entrer, j'aimerais être auprès de vous.
"
Des écrivains ont souvent examiné des thèmes tels que l'homme
en quête de Dieu: et ainsi de suite. En réalité, c'est tout l'inverse.
Depuis la chute d'Adam et Eve en Eden, quand Dieu est allé à leur
recherche (Gn
3.9), jusqu'à la venue du Christ dans le but de sauver l'humanité
déchue (Jn
3.16 ; Ga 1.4 ; 2.20, jusqu'au message à Laodicée (Ap
3.14-21) et, pour finir, jusqu'au retour de Jésus, quand Dieu
viendra à nouveau parmi les hommes (Jn
14.3 ; Ac
1.11), le thème biblique est celui du Seigneur en quête des
hommes. Ce n'est pas nous qui allons vers lui. De nous-mêmes, nous
le fuirions, aussi sûrement qu'Adam et Eve. Au contraire, grâce
à un amour que nous n'entrevoyons qu'à peine, le grand Créateur
de l'Univers, celui qui, par sa parole, a créé l'infini, l'éternité
et la matière, emballant le tout et le drapant au-dessus du néant
- c'est lui qui vient nous chercher, frappant même à notre porte.
Incroyable !
Trouvez d'autres exemples bibliques exprimant ce thème - Dieu
qui s'abaisse à la recher-che de l'être humain. Que nous indiquent-ils
sur son amour pour l'humanité et l'espérance qui devrait être la
nôtre ? Voir par exemple Gn
18.1 ; Ex
3.5 ; Jb
38.1.
Revoyez le texte d'aujourd'hui. Jésus offre, non d'entrer et de
réorganiser notre maison ou de nous en chasser, mais de s'asseoir
et de manger avec nous. De la même façon que nous partageons un
repas avec d'autres, Dieu désire entrer et converser avec nous,
devenir notre ami intime. Quelle of-fre incroyable de la part de
ce Dieu d'espérance !
La question qui se pose est la suivante : qu'est-ce qui, dans notre
vie, nous empêche d'ouvrir la porte ou nous fait peur à l'idée de
l'ouvrir ? Le doute ? L'amour du péché ? La peur de devoir re-noncer
à certaines choses ? Une absence de motivation ? Examinez votre
foi et demandez-vous: ai-je ouvert toute grande la porte au Christ
ou est-il toujours dehors en train de frapper ? Ou, si on aborde
la question sous un autre angle, n'est-il pas constamment en train
de frapper à notre porte ? Expliquez.
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