" Je te conseille d'acheter chez moi de l'or éprouvé par
le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin
que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et
un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies."
(Ap 3.18)
Heureusement, tant qu'il y a du soufle et de la vie, il y a de
l'espoir. Le Seigneur, qui a versé son sang pour l'humanité, qui
a porté les péchés du monde dans sa nature humaine, qu'il a emportée
a-vec lui au ciel (où il conservera son humanité pour toujours -
voir Ellen White, Jésus-Chrit, p. 16 ; Le meilleur chemin,
p. 71), ne donne pas un avertissement aussi terrible sans offrir
en même temps une espérance (après tout, pourquoi se donner la peine
d'avertir s'il n'existe pas de remède ?) Il a trop souffert en notre
faveur pour laisser les membres de son eglise (ou quiconque) périr
sans possibilité de salut (2
P 3.8, 9 )Même aux pathétiques laodicéen, il offre de l'espérance.
Remarquez qu'ils sont invités à acheter de l'or afin de devenir
riches parce qu'ils sont pauvres, des vêtements parce qu'ils sont
nus, un collyre parce qu'ils sont aveugles (Ap
3.17,18). Il peut leur procurer tout ce dont ils ont besoin
pour être délivrés de leur condition malheureuse et misérable. Ellen
White dit que l'or éprouvé par le feu est " la foi qui est agissante
par la charité " . - Les paraboles de Jésus p. 132. Que penser des
" vêtements blancs " (3.18)
pour couvrir leur nudité ? De quelle nudité s'agit-il ? Mt
22.1-14 ; Ga
3.27. Que penser du " collyre " Quel effet aurait- il
sur eux ? (Jn
16.8-11 ; 2 Co 4.4).
Le Seigneur recommande au laodicéens d'acheter ces choses. Comment
les achète-t-on ? Esaïe nous éclaire quelque peu : " O vous
qui avez soif venez vers les eaux, même celui qui n'a point d'argent
! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans
argent, sans rien payer" (Es
55.1)
De même, Dieu dit aux Laodicéens d'acheter ce qui ne peut l'être,
du moins par l'argent ou le mé- rite humain. Ce dont ils ont besoin
a déjà été acheté pour eux par le Seigneur lui-même, par Jésus,
qui, d'une certaine manière, a payé la facture de leur salut. Le
Seigneur a peut-être utilisé ce langa-ge pour souligner l'idée que
ce dont ils ont besoin est d'un grand prix, un prix plus élevé qu'ils
ne pourront jamais payer. Peut-être voulait-il leur faire réaliser
que le salut, pourtant gratuitement of-fert, a coûté très cher.
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