Après la mort du roi
Joas, Jéroboam II (comme si un seul ne suffisait pas) monta sur
le trône. Il régna pendant ce qui fut, d'une certaine manière, quarante
et une années très prospères, au cours desquelles la nation connut
à la fois la réussite politique et matérielle. Comme ses prédécesseurs
cependant, << il fit ce qui est mal ; aux yeux de l'Eternel,
il ne s'écarta d'aucun des péchés que Jéroboam, fils de Nebath,
avait fait commettre à Israël. >>(2 R 14.24)
Lisez 2
R 14.25-28. Remarquez le succès militaire remporté par Jéroboam
II. Il reprit des terres abandonnées à des puissances étrangères
dans la région. Pour quelle raison le Seigneur lui accorda-t-il
ces succès? (2
R 14.26,27)
C'est à peu près à cette
époque qu'Osée et Amos se levèrent dans le royaume du nord pour
s'en prendre aux péchés qui rongeaient le tissu moral de la nation,
la conduisant à une ruine inévitable.
Citez certains des
vices contre lesquels siégeraient ces prophètes :
Parmi les dépravations
mentionnées par les prophètes, Osée (2.10,15,19)
cite le culte de Baal. Quelle en était l'origine? Son arrière-grand-père
Jéhu n'avait-il pas totalement éliminé ce problème après s'etre
emparé du trône et avoir tué le roi et toute sa famille, jeté Jézabel
aux chiens, massacré << tous les adorateurs de Baal
>> (2
R 10.21. 25, BFC) et détruit le temple de Baal, le transfor-mant
en << cloaque >> (10.27)
? La résurgence du culte de Baal, cependant, ne devrait pas nous
surprendre. Un péché ne reste pas isolé. Une fois la porte ouverte,
d'autres péchés, souvent pires, s'ensuivent.
Comment se fait-il
que beaucoup de gens - à cause de leur indulgence vis-à-vis d'un
seul péché << insignifiant >> (après tout, adorer Yahvé, même
sous la forme d'un veau d'or, c'est mieux qu'adorer Baal !) - se
retrouvent soudain pris à des pièges bien plus graves?
|