11. Les derniers jours du royaume du nord
Lundi

 

VIE ET MORT D'ELISEE

Imaginez que vous êtes Elisée et que vous êtes appelé au ministère prophétique pendant le règne d'Achab et de Jézabel, tandis que votre prédécesseur, Elie, quitte la scène dans un chariot de feu (2 R 2). Malgré l'état moral effrayant de la nation et les nombreux défis qu'il affronta, Elisée demeura fidèle à sa vocation : << C'est ainsi que l'homme de Dieu continuait, d'année en année, à s'acquitter fidèlement de son ministère auprès du peuple, et en temps de crise auprès des rois dont il était le conseiller. >>

L'idolâtrie à laquelle s'adonnèrent les rois et le peuple d'Israël, pendant de longues années, avait eu une influence néfaste sur le pays. Les ténèbres spirituelles subsistaient encore partout. Cependant, il existait çà et là des âmes sincères qui n'avaient pas fléchi le genou devant Baal.

>> Alors qu'Elisée poursuivait sa réforme, de nombreuses personnes se détournaient du paganisme pour savourer les joies que l'on éprouve à servir le vrai Dieu. Le prophète était heureux de consta-ter ces miracles de la grace divine, et il désirait ardemment atteindre le cœur de tous ceux qui étaient sincères. Partout où il portait ses pas, il s'efforçait d'enseigner la vérité. >> - Ellen WHITE, Prophètes et rois, << Fin du ministère d'élimée >, p. 199

Lisez 2 R 13.14-21. Joas, roi idolâtre, vient pleurer sur Elisée mourant. Un roi rendant visite à un prophète sur son lit de mort n'était pas chose courante. Pourquoi se serait-il soucié d'Elisée? S'en souciait-il vraiment? Remarquez que non seulement il l'appelle " mon pere ", mais aussi " char d'Israel et sa cavalerie ". Que voulait-il dire? Gardez à l'esprit le contexte d'alors : Israël était menacé par les Syriens.

Qu'indique cette scène sur l'influence exercée par Elisée même sur ceux qui apparemment ne l'écoutaient pas? Ecoutez ces paroles que Jésus adressait aux chefs religieux de son temps : << Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous construisez de belles tombes pour les prophètes, vous décorez les tombeaux de ceux qui ont eu une vie juste, et vous dites : '' Si nous avions vécu au temps de nos ancètres, nous n'aurions pas été leurs complices pour tuer les prophètes. '' (Mt 23.29,30, BFC)

Nous sommes-nous moqués d'une personne, l'avons-nous raillée ou ignorée tant qu'elle était encore là, pour nous apercevoir, après son départ, des bienfaits de sa présence? Quelles << belles tombes >> construisons-nous à ceux que nous aurions lapider s'ils étaient restés parmi nous?