"Adoniya, fils de Haggith, élevait des prétentions en disant: C'est moi qui serai roi! Il se procura un char, des cavaliers et cinquante hommes qui couraient devant lui." (1 R 1.5)

Le premier livre des Rois commence par ce qui devait devenir un éternel problème entre Israel et Juda, celui de la succession royale. A l'origine, Israel n'était pas supposé avoir de roi, Dieu lui-même dirigeant ce peuple (Jg 8.23, 1 S 12.12). Cependant, une fois nanti d'un roi, il ne tarda pas à souffrir des nombreux problémes politiques associés à tout gouvernement terrestre. Une partie du livre de Samuel, en fait, raconte l'histoire de David fuyant la colère du premier roi d'Israel, Saul, qui voyait en lui une menace pour son trône. Le livre des Rois lui-même s'ouvre sur un problème semblable, concernant cette fois la génération suivante. C'était certes des débuts difficiles.

Qui était Adoniya et pourquoi a-t-il envisagé de devenir roi? Voir 1 R 2.22. Quelles étaient les autres causes de sa révolte? Voir 1 R 1.6.

Remarquez ces mots d'Adoniya "Cest moi qui serai roi" (1 R 1 5) Il est intéressant de noter qu'ils reflètent les paroles dun autre personnage biblique privilégié, Lucifer, qui s'était exclamé "Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu, je siégerai sur la montagne de la Rencontre (des dieux) au plus profond du nord, je monterai sur le sommet des nués, je serai semblable au Très-Haut." (Es 14 13,14) Adoniya faisait preuve de la même exaltation de soi, du même désir de suprématie que Lucifer au moment de sa chute, au point de se rebeller. Lisez 1 R 1.7-10 pour voir ce qu'Adoniya a fait pour sassurer le trone, imitant en cela Lucifer lors de sa rébellion au ciel. Lire Ellen WHITE, La tragédie des siècles, p 538, 539

Quelles qu'aient été les raisons d'Adoniya pour penser que le trône lui revenait - après tout, il était le fils ainé (voir 1 R 2.22) - son attitude et ses actes révélaient un esprit révolté et exalté. Existe-t-il dans votre propre vie les traces d'un comportement sembla-ble? Dans l'affirmative, contempler Jésus et ses actes désintéressés, son renoncement de soi, ne nous protège-t-il pas de ce péché courant et parfois subtil? Expliquez.