9. Les agents
du dragon contre le reste: La bête venue de la mer
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VERSET
A MEMORISER
Si
quelqu'un a des oreilles, qu'il entende! Si quelqu'un est destiné
a la captivité, il ira en captivité; si quelqu'un tue par l'épée,
il faut qu'il soit tué par l'épé. C'est ici la persévérance
et la foi des saints. Ap13.10. |
Ap 13 ne commence
pas vraiment sur une note positive. Ce chapitre commence par
parler d'une bête hybride et blasphématrice tirant sa puissance
du dragon, celui-ci étant, comme nous l'avons vu la semaine dernière,
le diable lui-même. Cette puissance blasphème contre Dieu, son nom
et son sanctuaire; elle fait la guerre contre son peuple, allant
jusqu'à vaincre ce dernier, au moins pendant un temps. Une étude
minutieuse montre que nous avons déjà rencontré cette puissance
dans Dn
7. Jean se contente de la mentionner, avec de nouveaux détails
cependant.
Ap
13.1-10 reprend également ce qui a été dit dans Ap
12.6,13-16 tout en ajoutant de nouvelles informations significatives.
Cette répétition a pour but d'indiquer que la puissance politico-religieuse
à laquelle le dragon a fait appel pendant le Moyen-Age surgira de
nouveau pour jouer un rôle clef dans la lutte contre le reste. Ap
13.11-18 développe Ap
12.17, qui parle de la tentative enragée du dragon pour faire
la guerre au reste, à ceux qui gardent les commandements de Dieu
et possèdent le témoignage de Jésus-Christ. La bête qui monte de
la terre (à partir d'Ap 13.11) est le second agent utilisé
par le dragon pour faire revivre la bête venue de la mer et attaquer
le reste.
Au premier coup d'oeil,
donc, ces versets n'évoquent rien de très agréable. Cependant, malgré
l'essor de cette bête, ses blasphemes et ses persécutions, la Parole
est source d'espérance, parce que, même ici, le Fils de Dieu et
sa mort nous sont révélés. Ainsi, quels que soient les agissements
du dragon et de la bête, le Christ a déjà remporté la victoire,
et Dieu n'a de cesse que nous sachions, non seulement qu'il a vaincu,
mais qu'il a vaincu pour nous
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