En vous appuyant sur Mt 24.1-3, décrivez par écrit le contexte du discours de Jésus sur la fin des temps. Examinez des questions telles que le temple, le moment de son ministère ou il prononce ces mots, à qui il s'adresse et le lieu oü il le fait. Quel est le rapport entre ces données et les indications de Jésus sur les signes qui précéderont son retour?

Bien que son discours traite avant tout de la chute de Jérusalem, il aborde un thème beaucoup plus vaste : les signes du retour du Christ et la fin des temps. La chute de Jérusalem est ici le symbole du monde avant son retour. Remarquez également que les disciples, étant donné les questions posées au verset 3, révèlent qu'ils étaient au courant de sa seconde venue, avant même qu'il ne les quitte une premiere fois!

D'après les questions posées par les disciples, quelles étaient leurs principales préoccupations? Mt 24.3.

Les disciples ont posé trois questions, que Jésus reprend pour développer son message apocalyptique.

Jésus répond à la première question: "Dis-nous quand cela [la destruction du temple] arrive-ra", dans Mt 24 15-20. Il discute de la seconde : "Quel sera le signe de ton avènement", aux versets 21-31. La troisième "Quel sera le signe [...] de la fin du monde?" est traitée aux versets 4-14. En d'autres termes, Jésus a commencé son sermon en répondant d'abord à la dernière question (la fin du monde) ; puis il est passé à la premiere (la chute de Jérusalem) enfin, il a abordé la question centrale, la plus importante: son retour en gloire. Apparemment, Jésus s'intéressait moins à la chute de la ville qu'à la fin des temps et a son avènement. Le reste du sermon évoque la façon de se préparer à cet événement.

Ellen White écrivait que les disciples n'auraient pas été "capables de supporter la vue de l'avenir, si Jésus le leur avait dévoilé tel qu'il l'apercevait lui-même". Par compassion, il "fondit en un même tableau la description de ces deux événements, laissant aux disciples le soin d'approfondir le sujet". - Jésus-Christ, "Sur le mont des Oliviers", p. 628. Que nous apprend ce principe sur l'attitude à avoir vis-à-vis d'autrui?