Dimanche 27 novembre, 2022

10_ Le feu de l'enfer

 

Des vers immortels?


Comparez Marc 9:42-48 à Ésaïe 66:24. Comment comprenez-vous l'expression " leur ver ne meurt point " (Marc 9:48, LSG)?

Certains interprètent le substantif singulier " ver " (Marc 9:48) comme une allusion à l'âme ou au supposé esprit désincarné des méchants qui, après la mort, s'envolent en enfer, où ils ne meurent jamais et souffrent de tourments éternels.

Mais cette interprétation ne reflète pas la notion biblique de mort inconsciente; elle ignore également le contexte de l'Ancien Testament dans ce passage. En fait, " le singulier ''ver'' est utilisé de manière générique pour ''les vers'' - cela ne désigne pas un seul ver. On fait référence aux vers qui se nourrissent des corps en décomposition. " (Robert G. Bratcher et Eugene A. Nida, A Translator's Handbook on the Gospel of Mark, Londres: United Bibles Societies, 1961, p. 304.)

Dans Marc 9:48, Jésus cite Ésaïe 66:24, qui dit: " Et quand on sortira, on verra les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi; car leur ver ne mourra point, et leur feu ne s'éteindra point; et ils seront pour toute chair un objet d'horreur " (LSG).

Cette scène métaphorique effrayante dépeint un champ de bataille avec les ennemis de Dieu morts sur le sol et détruits. Les corps non consumés par le feu sont décomposés par les vers, ou peut-être d'abord par les vers, puis par le feu. Quoi qu'il en soit, il n'y a aucune référence à une âme présumée échappant à la destruction du corps et volant en enfer.

Mais qu'en est-il des " vers " qui ne meurent jamais? Le langage métaphorique d'Ésaïe 66:24 (cité dans Marc 9:48) n'implique pas que ces vers sont immortels. (Des vers immortels?) L'accent est mis sur le fait que les vers ne laissent pas leur tâche destructrice incomplète. En d'autres termes, ils continuent à dévorer les corps des méchants jusqu'à ce que ces corps soient détruits. En revanche, les enfants fidèles de Dieu demeureront joyeusement dans " les nouveaux cieux et la nouvelle terre " et adoreront Dieu en Sa présence même (Ésaïe 66:22, 23; LSG). En ayant des destins aussi contrastés à l'esprit, il n'est pas étonnant que Jésus ait déclaré qu'il serait de loin préférable pour quelqu'un d'entrer dans le royaume de Dieu sans une partie cruciale de son corps - sans main, ni pied, ni même un œil - que d'avoir un corps parfait qui sera détruit par les vers et le feu (Marc 9:42-48).

À la fin, il n'y a qu'une alternative : nous serions soit totalement sauves, soit totalement perdus. Il n'y a pas de terrain neutre. Soit nous aurions la vie éternelle, sout nous devrons affronter la destruction éternelle. Quels choix devez-vous faire aujourd'hui ? En quoi cette réalité (la vie éternelle ou la destruction éternelle) doit-elle avoir un impact sur ces choix ?