Comparez Marc
9:42-48 à Ésaïe 66:24. Comment comprenez-vous
l'expression " leur ver ne meurt point " (Marc 9:48,
LSG)?
Certains interprètent le substantif singulier " ver "
(Marc 9:48) comme une allusion à l'âme ou au supposé
esprit désincarné des méchants qui, après
la mort, s'envolent en enfer, où ils ne meurent jamais et souffrent
de tourments éternels.
Mais cette interprétation ne reflète pas la notion
biblique de mort inconsciente; elle ignore également le contexte
de l'Ancien Testament dans ce passage. En fait, " le singulier
''ver'' est utilisé de manière générique
pour ''les vers'' - cela ne désigne pas un seul ver. On fait
référence aux vers qui se nourrissent des corps en décomposition.
" (Robert G. Bratcher et Eugene A. Nida, A Translator's Handbook
on the Gospel of Mark, Londres: United Bibles Societies, 1961, p. 304.)
Dans Marc 9:48, Jésus cite Ésaïe 66:24, qui dit:
" Et quand on sortira, on verra les cadavres des hommes
qui se sont rebellés contre moi; car leur ver ne mourra point,
et leur feu ne s'éteindra point; et ils seront pour toute chair
un objet d'horreur " (LSG).
Cette scène métaphorique effrayante dépeint
un champ de bataille avec les ennemis de Dieu morts sur le sol et détruits.
Les corps non consumés par le feu sont décomposés
par les vers, ou peut-être d'abord par les vers, puis par le
feu. Quoi qu'il en soit, il n'y a aucune référence à
une âme présumée échappant à la destruction
du corps et volant en enfer.
Mais qu'en est-il des " vers " qui ne meurent jamais? Le
langage métaphorique d'Ésaïe 66:24 (cité
dans Marc 9:48) n'implique pas que ces vers sont immortels. (Des vers
immortels?) L'accent est mis sur le fait que les vers ne laissent pas
leur tâche destructrice incomplète. En d'autres termes,
ils continuent à dévorer les corps des méchants
jusqu'à ce que ces corps soient détruits. En revanche,
les enfants fidèles de Dieu demeureront joyeusement dans "
les nouveaux cieux et la nouvelle terre " et adoreront
Dieu en Sa présence même (Ésaïe 66:22, 23;
LSG). En ayant des destins aussi contrastés à l'esprit,
il n'est pas étonnant que Jésus ait déclaré
qu'il serait de loin préférable pour quelqu'un d'entrer
dans le royaume de Dieu sans une partie cruciale de son corps - sans
main, ni pied, ni même un il - que d'avoir un corps parfait
qui sera détruit par les vers et le feu (Marc 9:42-48).
À la fin, il n'y a qu'une alternative : nous serions soit
totalement sauves, soit totalement perdus. Il n'y a pas de terrain
neutre. Soit nous aurions la vie éternelle, sout nous devrons
affronter la destruction éternelle. Quels choix devez-vous faire
aujourd'hui ? En quoi cette réalité (la vie éternelle
ou la destruction éternelle) doit-elle avoir un impact sur ces
choix ?