VENDREDI 24 juin, 2022

 

Lisez Ellen G. White, « Joseph et ses frères », dans Patriarches et prophètes, pp. 193-210.

« La vie de Joseph est une image de la vie de Jésus-Christ. Par envie, ses frères l’avaient vendu comme esclave. Ils voulaient ainsi l’empêcher de devenir plus grand qu’eux. Aussi, quand ils l’eurent exilé en Égypte, se flattèrent-ils à la pensée qu’ils n’auraient plus rien à craindre de ses songes. Mais Dieu dirigea les évènements de manière à réaliser précisément ce qu’ils avaient voulu prévenir.

De même, les prêtres et les principaux des Juifs, jaloux de Jésus et craignant qu’il n’obtînt du peuple la faveur qu’ils briguaient pour eux-mêmes, le mirent à mort pour l’empêcher de devenir roi. Mais en agissant ainsi, ils contribuèrent précisément à ce résultat.

Sans doute, grâce à son séjour en Égypte, Joseph était devenu un sauveur pour la famille de son père. Toutefois cela ne diminuait point la culpabilité de ses frères. De même, la crucifixion de Jésus fit de lui le Rédempteur de l’humanité, le Sauveur d’une race perdue et le Souverain d’un monde. Mais le crime de ses meurtriers reste tout aussi odieux que si le Père céleste ne l’avait pas fait concourir à sa gloire et au bien des rachetés.

Comme Joseph fut vendu par ses frères, Jésus-Christ fut, par l’un de ses disciples, vendu à ses plus mortels ennemis. Joseph, à cause de sa pureté même, fut calomnié et jeté en prison. Ainsi Jésus, en raison de sa vie sainte et désintéressée qui, à elle seule, condamnait le péché, fut méprisé et rejeté, puis condamné sur le témoignage de faux témoins. Enfin, la patience et la douceur de Joseph devant l’injustice et l’oppression, son empressement à pardonner et sa noble générosité envers ses frères dénaturés préfiguraient le silence et la générosité avec lesquels le Sauveur supporta la brutalité et les outrages des impies, comme aussi le pardon qu’il accorda à ses meurtriers et qu’il offre encore à tous ceux qui viennent à lui, confessant leurs péchés et implorant sa miséricorde. » Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 209.


À méditer

 

. Une fois Jacob mort, les frères de Joseph craignaient alors que Joseph ne se venge. Qu’enseigne cela sur la culpabilité qu’ils nourrissaient encore ? Que nous enseigne la réaction de Joseph sur le pardon des coupables ?

Quels autres parallèles pouvez-vous trouver entre la vie de Joseph et celle de Jésus ?

Attardez-vous sur le fait que, bien que Dieu connaisse intimement l’avenir, nous sommes toujours libres dans les choix que nous faisons. Comment concilier ces deux idées ?