JEUDI 14 mai, 2015

7_ JÉSUS,

D’autres leçons sur la prière


Juste après avoir laissé à ses disciples une prière modèle, Jésus leur enseigne, à travers la parabole de l’ami de minuit (Lc 11.5-13), la nécessité de prier avec persévérance. Alors qu’il approche de la fin de son ministère, il rappelle ainsi à ses disciples la nécessité de la repentance et de l’humilité dans la prière (Lc 18.9-14). Les deux paraboles montrent que la prière n’est pas simplement une routine religieuse, mais une marche, une conversation et une vie de persévérance avec le Père.

Lisez Luc 11.5-8.

Jésus a raconté cette parabole pour encourager la persévérance dans la prière. La prière ne devrait pas devenir une routine. Elle devrait plutôt être la fondation d’une relation, une relation de dépendance absolue, tenace et continuelle envers Dieu.

La prière est la respiration de l’âme : sans elle, nous sommes spirituellement morts. Jésus raconte la parabole d’un voisin qui refuse d’être un bon voisin. Les requêtes continuelles de son ami qui lui demande du pain en urgence sont vaines. Finalement, même ce mauvais voisin abandonne et cède face à l’insistance du voisin qui frappe continuellement à sa porte. Et Dieu, ne répondra-t-il pas à quelqu’un qui persévère dans la prière ? Une telle insistance ne sert pas à faire changer Dieu d’avis, mais à fortifier notre confiance.

Lisez Luc 18.9-14.

Quelle est ici la leçon cruciale sur la prière?

Le pharisien s’attendait que Dieu l’approuve sur la base de ce qu’il avait fait, de ses œuvres de justice. Le publicain, lui, s’est jeté à corps perdu dans la miséricorde de Dieu, et il a plaidé pour être accepté sur la base de la grâce de Dieu. L’acceptation de Dieu vient à nous, non sur la base de qui nous sommes, mais par sa grâce seule. Seuls ceux qui sont repentants, humbles et ont l’esprit brisé peuvent recevoir cette grâce.
« La douceur et l’humilité sont les conditions indispensables au succès et à la victoire. Une couronne de gloire attend tous ceux qui fléchissent les genoux aux pieds de la croix. » Ellen White, Prophètes et rois, p. 447.

Ceux qui ne connaissent pas le Seigneur ont tendance à se comparer à ceux qui sont censés être pires qu’eux, afin de se convaincre qu’ils ne sont pas si mal. Pourquoi s’agit-il d’une grande tromperie spirituelle ?

Qu’est-ce que cela peut faire si les autres sont pires que nous?