DIMANCHE 10 mai, 2015

7_ JÉSUS,

 

Jésus et le Saint-Esprit


Luc, païen converti et compagnon de voyage missionnaire de l’apôtre Paul, considérait toute l’entrée christologique dans l’Histoire, de l’incarnation de Jésus à son ascension et au développement de l’Église, comme une merveille divine accomplie et guidée par le Saint-Esprit. Dans la vie de Jésus, nous voyons toute la divinité à l’œuvre dans notre rédemption (Lc 3.21, 22). Et, par ses constantes références au Saint-Esprit, Luc met l’accent sur ce point.

Lisez Luc 1.35, 41 ; 2.25-32.

Que nous disent les versets suivants sur le rôle du Saint-Esprit dans la venue du Christ sur terre, sous forme humaine?

La mission de Jésus a commencé par plusieurs références au Saint-Esprit. Selon Luc, Jean Baptiste a prédit que bien que lui-même baptisât d’eau, celui qui le suivrait baptiserait d’Esprit (Lc 3.16). Lors du baptême de Jésus, le Père et le Saint-Esprit ont tous deux affirmé l’authenticité de sa mission rédemptrice. Dieu le Père a déclaré des cieux que Christ est son Fils bienaimé envoyé pour racheter l’humanité, tandis que le Saint-Esprit est descendu sur lui sous la forme d’une colombe (Lc 3.21, 22). A partir de ce moment-là, "Jésus était rempli du Saint-Esprit" (Lc 4.1, Segond 21), prêt à affronter l’adversaire dans le désert, et à commencer son ministère (Lc 4.14).

Quand Jésus a prononcé les premiers mots de son sermon de Nazareth, il appliquait la prophétie messianique d’Esaïe à sa propre personne : « L’Esprit du Seigneur est sur moi. » (v. 18). L’Esprit était son compagnon de tous les instants, sa force positive, et sa présence constante parmi ses disciples quand Jésus ne serait plus parmi eux (Jn 16.5-7). Non seulement cela, mais Jésus a promis que Dieu accorderait le don de l’Esprit à ceux qui le demandent (Lc 11.13). L’Esprit qui a toujours lié Christ à son Père et à la mission rédemptrice est le même Esprit qui devait fortifier les disciples dans leur voyage de foi. D’où l’importance cruciale de l’Esprit dans la vie chrétienne: en effet, le blasphème contre le Saint-Esprit est le plus grave de tous les péchés (Lc 12.10).

De quelles manières concrètes peut-on se rendre disponible à la direction du Saint-Esprit ? Autrement dit, comment s’assurer que nos choix ne nous ferment pas à sa voix?