Le
Christ était lincarnation de la perfection,
cest-à-dire que se révélait en
lui toute la perfection de Dieu. Qui donc pouvait avoir
davantage de compassion que le Christ? Qui dautre
que lui possédait un désir plus intense de
soulager la détresse humaine ?
Doù
la question quel est le rapport entre la compassion et lintercession
du Christ et le rôle de disciple?
Lisez
Lc
22.31, 32; Jn 17.6-26; voir aussi He
2.17.
En
quoi le fait que Jésus se soit identifié à
lhumanité influençait-il ses prières
dintercession? Quel était lobjectif suprême
des prières dintercession du Christ?
Jésus
pouvait efficacement intercéder en faveur de ses
disciples parce quil simpliquait avec empressement
dans leur vie, les comprenait pleinement et désirait
passionnément leur bien. Aujourdhui, toute
prière dintercession est tout aussi exigeante.
Le croyant désireux de faire des disciples au vingt
et unième siècle renoncera aux activités
qui, en exigeant du temps, gêneraient ses échanges
avec les âmes perdues. Gagner beaucoup dargent,
acquérir de la notoriété, ou même
poursuivre de hautes études tout cela doit
céder la priorité devant ce but plus élevé
quest la rédemption des hommes perdus. Cest
là une vérité capitale que l'on perd
facilement de vue, parce quon se laisse si souvent
prendre par la routine quotidienne.
Jésus
simpliquait dans la vie de ses disciples. Il leur
rendait visite, faisait la connaissance de leurs proches,
passait du temps en leur compagnie et travaillait à
leurs cotés. Aucun aspect significatif de leur vie
ne lui échappait. Faire des disciples aujourdhui
exige davantage que distribuer des brochures et avancer
une argumentation hermétique sur la Bible. Prier
en ayant compassion de la détresse dautrui
et le désir passionné de soulager celle-ci
est toujours la règle lorsquon adresse à
Dieu une prière dintercession pour faire des
disciples avec efficacité.
Même
si cela peur sembler étrange, la déclaration
suivante contient une bonne part de vérité
: « Les gens ne font guère attention à
ce que l'on connait, jusquau moment où ils
prennent conscience de notre sollicitude envers
eux.»