DIMANCHE 4 Décembre, 2011

11 _ La liberté en Christ

" Le Christ nous a libérés "


« C’est pour la liberté que le Christ nous a libérés. Tenez donc fermes, et ne vous remettez pas sous le joug de l’esclavage. » (Ga 5.1)

Comme un chef militaire donne un ordre de ralliement à ses troupes vacillantes, Paul engageait les Galates à ne pas abandonner leur liberté en Christ. La force et l’intensité de son ton font presque jaillir ses mots hors de la page pour nous inciter à l’action. En fait, il semble que c’était exactement ce que voulait Paul. Si ce verset est thématiquement relié à ce qui précède et à ce qui suit, son style abrupt et son absence, en grec, de liens grammaticaux suggèrent que Paul voulait que ce verset jaillisse de la page à la façon d’un gigantesque panneau d’affichage. - La liberté en Christ résumait son argumentation tout entière. Or les Galates étaient sur le point de l’abandonner.

Lisez Ga 1.3, 4 ; 2.16; 3.13. Citez certaines des métaphores utilisées dans ces versets ne nous aident-elles pas à comprendre ce que le Christ a fait pour nous ? Expliquez.

Les paroles de Paul, « C’est pour la liberté que le Christ nous a libérés » (Ga 5.1), suggèrent qu’il avait ici à l’esprit une autre métaphore. Les termes de cette expression sont similaires à la formule utilisée lors de la libération sacrée (ou manumission) des esclaves. Parce que ceux- ci n’avaient pas de droits légaux, on supposait qu’une divinité rachetait leur liberté. En retour, l’esclave, quoique réellement libre, appartenait légalement à celle-ci. Bien sûr, concrètement, tout ce processus n’était que fiction ; c’était l’esclave qui versait l’argent dans le trésor du temple pour le rachat de sa liberté. Réfléchissez, par exemple, à la formule utilisée dans l’une des mille inscriptions trouvées au temple et adressées à Apollon Pythien à Delphes, datant de 201 av. J.-C. à 100 apr. J.-C.:
« Pour la liberté, Apollon Pythien a acheté à Sosibus d’Amphissa une femme esclave du nom de Nicée [...j L’achat, cependant, Nicée l’a fait à Apollon pour sa liberté.» — Ben WITHERINGTON III, Grace in Galatia, William B. Eerdmans Publishing Company, Grand Rapids, Mich., 1998, p. 340.

Cette formule est fondamentalement similaire à la terminologie de Paul, quoiqu’il existe entre elles une différence essentielle. La métaphore de Paul n’implique aucune fiction. Nous n’avons pas nous- mêmes offert le prix du rachat (1 Co 6.20; 7.23). Le prix était bien trop élevé pour nous. Nous étions incapables de nous sauver nous-mêmes, c’est pourquoi Jésus est venu et l’a fait pour nous. Il a payé le prix de nos péchés, nous délivrant ainsi de la condamnation.

Examinez votre vie. Vous est-il arrivé de penser que vous pouviez obtenir le salut par vous-même? Que devrait indiquer votre réponse sur la reconnaissance que nous devrions éprouver pour ce que nous avons reçu en Jésus?

 

 

La foi dans l'Ancien Testament