mercredi, 25 août, 2010

9_ La liberté en Christ

" L'Esprit en nous "


Paul poursuit sur le même thème, opposant ces deux façons de vivre: soit selon l'Esprit, c'est-à-dire le Saint-Esprit de Dieu, comme cela nous est promis, soit selon leur nature pécheresse et charnelle. L'une conduit à la vie éternelle, l'autre à la mort éternelle. Il n'y a pas d'alternative. Ou, comme le déclare Jésus lui-même : " Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. " (Mt 12.30) On ne peut être plus clair!

Lisez Rm 8.9-14. Qu'est-il promis à ceux qui s'abandonnent entièrement au Christ?

La vie " sous l'empire de la chair " s'oppose à la vie " sous celui de l'Esprit ". Cette dernière est dirigée par l'Esprit de Dieu, le Saint-Esprit, appelé dans ce chapitre l'Esprit du Christ, peut-être parce qu'il représente le Christ et que, par lui, celui-ci demeure dans le cœur du croyant (Rm 8.9, 10).

Dans ces versets, Paul reprend une illustration utilisée dans Rm 6. 1-11. Symboliquement, au moment du baptême, " le corps du péché ", c'est-à-dire, le corps charnel au service du péché, est détruit. " L'homme ancien a été crucifié avec lui " (6.6). Mais comme pour le baptême, il n'y a pas seulement un ensevelissement, mais aussi une résurrection - le croyant baptisé se lève pour marcher " en nouveauté de vie " (6.4, Segond révisée à La Colombe). Cela signifie mettre à mort le vieux moi, choix qu'il nous faut, de nous-mêmes, faire chaque jour, à chaque instant. Dieu ne détruit pas la liberté de l'être humain. Même après la destruction du " vieil homme " pécheur, il est toujours possible de pécher. Paul écrivait aux Colossiens : " Faites donc mourir ce qui n'est que terrestre. " (Col 3.5)

Ainsi, après la conversion, le croyant continue de se battre contre le péché, la différence étant que celui en qui demeure l'Esprit a désormais la possibilité de vaincre. En outre, ayant été miraculeusement libéré de l'esclavage du péché, il lui incombe de ne plus jamais servir ce dernier.

Réfléchissez à l'idée selon laquelle l'Esprit de Dieu qui a ressuscité Jésus du tombeau, est aussi celui qui vient demeurer en nous si nous l'invitons. Pensez à la puissance ainsi mise à notre disposition ! Qu'est-ce qui nous retient d'y faire appel ?