Jeudi 12 août, 2010
7_ La victoire sur le péché

" Pour fruit la sanctification "

(Segond révisée à la Colombe)


En gardant à l'esprit ce que nous avons étudié jusqu'a présent dans Rm 6, lisez le reste des versets (19-23). Résumez sur les lignes ci-dessous l'essentiel de ce que dit Paul. Comment allez-vous mettre en pratique ces vérités essentielles ? Quelles questions sont en jeu ici ?

Les paroles de Paul ici montrent combien il a conscience de la nature déchue de l'humanité. Il évoque " la faiblesse de votre chair " (Rm 6.19). Le terme grec pour" faiblesse " signifie aussi" infirmité ". Paul sait ce dont est capable la nature humaine déchue lorsqu'elle est livrée à elle-même. La encore, il fait appel à notre libre arbitre - à la faculté qui nous est propre de choisir de nous abandonner à un nouveau maitre, Jésus, qui nous donnera les moyens de vivre une vie intègre.

Rm 6.23 est souvent cité pour montrer que la peine encourue pour le péché - c'est-à-dire la transgression de la loi - est la mort. Il est certain que la mort est le châtiment du péché. Mais si c'est le cas, nous devrions en outre voir le péché tel que Paul le décrit dans Rm 6 - un maitre régnant sur ses esclaves, les dupant en leur donnant la mort pour salaire.

Notez également qu'en examinant davantage le symbolisme des deux maitres, Paul attire notre attention sur le fait que servir l'un délivre de la soumission à l'autre. Là encore, le choix est clair: c'est l'un ou l'autre. Il n'y a pas d'alternative. Mais en même temps, comme nous le savons tous, être délivré de la domination du péché ne signifie pas que nous sommes sans péché, que nous cessons de lutter ou même que nous ne chutons plus. Cela signifie que nous ne sommes plus sous la domination du péché, même si celui-ci demeure bien réel dans notre vie, même si nous nous saisissons quotidiennement de la promesse de victoire.

Ce passage apparaît de la sorte comme un puissant appel lancé à quiconque est au service du péché. Ce tyran n'a rien d'autre à offrir que la mort en salaire d'actes honteux; c'est pourquoi, toute personne raisonnable devrait aspirer à s'en émanciper. Par contraste, ceux qui servent la justice agissent de façon droite et louable, non pas avec l'idée de gagner ainsi leur salut, mais en conséquence de leur expérience nouvelle. S'ils agissent ainsi dans le but de mériter le salut, ils passent à côté du sens même de l'Évangile, de ce qu'est le salut, et de la raison pour laquelle ils ont besoin de Jésus.