Lundi 10 mai, 2010

7_Repos et restauration

Le besoin de repos


Nous sommes tous conscients de notre besoin de repos. II nous faut de la nourriture, de l'eau et du repos. Habituellement, notre corps lui- même nous signale qu'il est temps de nous reposer et ses alertes sont parfois violents. Si seulement nous l'écoutions, nous nous reposerions suffisamment. Malheureusement, nous nous laissons si souvent prendre au tourbillon de nos activités, au désir de gagner de l'argent, à courir ici et là, que nous ne sommes pas à l'écoute de notre propre corps. Combien de gens, frappés par la maladie, ont finalement été forcés de prendre du repos - et pendant longtemps ! - alors que s'ils avaient écouté leur corps, ils seraient en pleine forme?

Tôt ou tard, nous devrons nous reposer - d'une manière ou d'une autre. Alors pourquoi ne pas le faire de la meilleure façon possible? »

Quels signaux votre corps vous envoie-t-il lorsqu'il est temps de ralentir le rythme et de vous reposer ? Savez-vous l'écouter ?

Tous les êtres vivants ont besoin de temps pour se reposer et restaurer les forces qu'ils ont usées. Réfléchissez au verbe « restaurer » qui signifie« réparer, remettre en son état premier. » En anglais, l'adjectif correspondant veut dire « reconstituant » ou « qui revigore » -.sens que l'on retrouve dans l'expression« se restaurer », c'est-à-dire reprendre des forces en mangeant.

« Le sommeil, doux restaurateur naturel, revigore le corps fatigué et le prépare à accomplir les tâches du lendemain. » - Ellen WHITE, Child Guidance, p. 342.

Nous devons prendre conscience de nos limites. Nous ne pouvons accomplir notre travail avec nos seules forces. Dieu promet sa grâce pour nous y aider. Avec un repos régulier, nous lui permettons de restaurer notre corps de sorte que nous nous réveillons reposés, prêts à faire sa volonté.

Lisez Ex 23.12. Pour quelles raisons le repos est-il recommandé ici ?

Le terme hébreu traduit ici par « reprendre haleine » est employé en tant que verbe dans l’Ancien Testament. Mais il vient d'un nom très courant, souvent traduit par« souffle» (Gn2.7), qui évoque la « vie » ou« ce qui respire ». En d'autres termes, c'est comme si le mot « souffle » était utilisé sous forme verbale. Si bien que l’idée, ici, est la suivante : grâce au repos, nous sommes davantage vivants, nous acquérons plus de « souffle », plus d'« âme » en quelque sorte. Le repos est donc pour nous, êtres humains vivants, quelque chose d'essentiel, de fondamental, et en nous refusant ce repos nécessaire, nous refusons notre humanité même.