Nous
sommes tous conscients de notre besoin de repos. II nous
faut de la nourriture, de l'eau et du repos. Habituellement,
notre corps lui- même nous signale qu'il est temps
de nous reposer et ses alertes sont parfois violents. Si
seulement nous l'écoutions, nous nous reposerions
suffisamment. Malheureusement, nous nous laissons si souvent
prendre au tourbillon de nos activités, au désir
de gagner de l'argent, à courir ici et là,
que nous ne sommes pas à l'écoute de notre
propre corps. Combien de gens, frappés par la maladie,
ont finalement été forcés de prendre
du repos - et pendant longtemps ! - alors que s'ils avaient
écouté leur corps, ils seraient en pleine
forme?
Tôt
ou tard, nous devrons nous reposer - d'une manière
ou d'une autre. Alors pourquoi ne pas le faire de la meilleure
façon possible? »
Quels
signaux votre corps vous envoie-t-il lorsqu'il est temps
de ralentir le rythme et de vous reposer ? Savez-vous l'écouter
?
Tous
les êtres vivants ont besoin de temps pour se reposer
et restaurer les forces qu'ils ont usées. Réfléchissez
au verbe « restaurer » qui signifie« réparer,
remettre en son état premier. » En anglais,
l'adjectif correspondant veut dire « reconstituant
» ou « qui revigore » -.sens que
l'on retrouve dans l'expression« se restaurer »,
c'est-à-dire reprendre des forces en mangeant.
«
Le sommeil, doux restaurateur naturel, revigore le corps
fatigué et le prépare à accomplir les
tâches du lendemain. » - Ellen WHITE, Child
Guidance, p. 342.
Nous
devons prendre conscience de nos limites. Nous ne pouvons
accomplir notre travail avec nos seules forces. Dieu promet
sa grâce pour nous y aider. Avec un repos régulier,
nous lui permettons de restaurer notre corps de sorte que
nous nous réveillons reposés, prêts
à faire sa volonté.
Lisez
Ex
23.12. Pour quelles raisons le repos est-il recommandé
ici ?
Le
terme hébreu traduit ici par « reprendre
haleine » est employé en tant que verbe
dans lAncien Testament. Mais il vient d'un nom très
courant, souvent traduit par« souffle»
(Gn2.7), qui évoque la « vie »
ou« ce qui respire ». En d'autres termes,
c'est comme si le mot « souffle » était
utilisé sous forme verbale. Si bien que lidée,
ici, est la suivante : grâce au repos, nous sommes
davantage vivants, nous acquérons plus de «
souffle », plus d'« âme » en quelque
sorte. Le repos est donc pour nous, êtres humains
vivants, quelque chose d'essentiel, de fondamental, et en
nous refusant ce repos nécessaire, nous refusons
notre humanité même.