Lisez Romains
11.11-15. Quelle grande espérance Paul présente-t-il
dans ce passage ?
Dans ce passage, nous trouvons deux expressions parallèles
:
1? leur plénitude [celle des Israelites] (Rm
11.12, DRB) et
2° leur réintégration [idem] (Rm
11.15, COL). Paul a envisagé la diminution et le rejet comme
étant seulement temporaires et devant être suivis par
le relèvement et la réintégration. C'est la deuxième
réponse de Paul à la question soulevée au début
de ce chapitre : " Dieu a-t-il rejeté son peuple ?
" Ce qui semble être un rejet, dit-il, n'est en fait qu'une
situation temporaire.
Lisez Romains
11.16-24. Que nous dit Paul ici ?
Paul compare le fidèle reste en Israël à un noble
olivier sauvage, dont certaines branches ont été retranchées
(les branches incroyantes), illustration qu'il emploie pour prouver
que " Dieu n'a pas rejeté son peuple " (Rm 11.2).
La racine et le tronc sont toujours là. Les non-Juifs ont été
greffés à cet arbre. Mais ils tirent leur sève
et leur vitalité de la racine et du tronc, qui représentent
l'Israël croyant.
Ce qui est arrivé à ceux qui ont rejeté Jésus
pourrait arriver aussi aux croyants non-Juifs La Bible n'enseigne pas
de doctrine " sauvé un jour, sauvé toujours
". Tout comme le salut est offert librement, il peut être
rejeté librement. Prenons garde, chaque fois que nous chutons,
de ne pas penser que nous ne sommes plus sauvés, ou que nous
ne serons pas sauvés avant d'être parfaits, mais nous
devons aussi éviter l'écueil oppose : l'idée qu'une
fois que la grâce de Dieu nous couvre, rien de ce que nous pouvons
faire, aucun choix de notre part, ne peut nous enlever le salut. Finalement,
seuls ceux qui " demeurent dans cette bonté
" (Rm
11.22) seront sauvés.
Aucun croyant ne devrait se targuer de sa propre vertu ni ressentir
une quelconque supériorité sur ses semblables. Notre
salut n'a pas été gagné. C'était un don.
Avant la Croix, avant le standard de sainteté de Dieu, nous
sommes tous égaux : des pécheurs ayant besoin de grâce,
des pécheurs ayant besoin d'une sainteté qui ne peut
être à nous que par la grâce. Nous n'avons pas de
quoi nous glorifier. Nous ne devrions nous glorifier que de Jésus
et de ce qu'il a fait pour nous en venant dans ce monde souffrir nos
malheurs, mourir pour nos péchés, nous offrir un modèle
pour savoir comment vivre, et nous promettre la puissance nécessaire
pour vivre cette vie. Dans tout cela, nous dépendons totalement
de lui, car sans lui, nous n'avons aucun espoir au-delà de ce
que ce monde offre.