" Ainsi qu'il est écrit j'ai aimé
Jacob et j'ai détesté Esaü. [...] Car il dit à
Moïse : J'aurai compassion de qui j'aurai compassion, et je serai
magnanime envers qui je serai magnanime " (Rm 9.13, 15).
De quoi Paul parle-t-il ici ? Que fit-il du libre arbitre, et de la
liberté de choix, sans lesquels très peu de nos croyances
ont de sens ? Ne sommes-nous donc pas libres de choisir ou de rejeter
Dieu ? Ou bien ces versets enseignent-ils que certains sont élus
pour être sauvés, tandis que d'autres sont perdus, quels
que soient leurs choix personnels ? Comme d'habitude, on trouve la réponse
en prenant en compte l'ensemble des propos de Paul. L'argumentation
de Paul tente de montrer le droit de Dieu de choisir qui il veut employer
comme ses " élus ".
Après tout, c'est Dieu qui porte la responsabilité ultime
d'évangéliser le monde. Par conséquent, pourquoi
ne peut-il pas choisir qui il veut pour être ses agents ? Tant
que Dieu ne retranche personne de l'opportunité du salut, un
tel acte de la part de Dieu n'est pas contraire aux principes du libre
arbitre. Et plus important encore, ce n'est pas contraire à la
grande vérité que Christ est mort pour tous les humains,
et qu'il désire que tous soient sauvés. Tant que nous
nous souvenons que Romains 9 ne traite pas du salut personnel de ceux
qui sont nommés, mais de leur appel à accomplir une certaine
uvre, le chapitre ne présente aucune difficulté.
Etudiez la leçon de cette semaine pour le
sabbat 9 décembre.
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