LUNDI 4 décembre, 2017

10_ Enfants de la promesse


Élus

" Il fut dit à Rebecca : le plus grand sera l'esclave du plus petit, ainsi qu'il est écrit : j'ai aimé Jacob et j'ai détesté Esaü. " (Rm 9.12,13)

Comme nous l'avons dit dans l'introduction de cette semaine, il est impossible de comprendre Romains 9 convenablement à moins de reconnaitre que Paul ne parle pas de salut individuel. Il parle ici des rôles particuliers que Dieu appelait certains individus à jouer. Dieu voulait que Jacob soit l'ancêtre du peuple qui serait son agence d'évangélisation particulière auprès du monde. Ce passage n'implique pas qu'Esaü ne pouvait pas être sauvé. Dieu voulait qu'il soit sauvé tout autant qu'il souhaite que tous les hommes soient sauvés.

Lisez Romains 9.14,15. Comment comprendre ces paroles dans le cadre de ce que nous avons lu ?

À nouveau, Paul ne parle pas de salut individuel, car dans ce domaine, Dieu étend sa miséricorde à tous, car il " veut que tous les humains soient sauvés " (1 Tm 2.4). " Car elle s'est manifestée, la grâce de Dieu, source de salut pour tous les humains " (Tt 2. 11). Mais Dieu peut choisir des nations pour qu'elles jouent un rôle, et même si elles peuvent refuser de jouer ces rôles, elles ne peuvent pas empêcher le choix de Dieu. Peu importe combien Esaü aurait pu le vouloir, il n'aurait pas pu devenir l'ancêtre du Messie ni du peuple choisi.

Finalement, ce n'était pas un choix arbitraire de la part de Dieu, pas quelque décret divin par lequel Esaü a été exclu du salut. Les dons de la grâce de Dieu par Christ sont gratuits pour tous. Nous avons tous été élus pour être sauvés, et non perdus (Ep 1.4,5 ; 2 P 1.10). Ce sont nos choix, et non ceux de Dieu, qui nous empêchent d'avoir la promesse de la vie éternelle en Christ. Jésus est mort pour tout être humain. Pourtant, Dieu a présenté dans sa Parole les conditions auxquelles toute âme sera soumise pour être élue à la vie éternelle : la foi en Christ, qui pousse le pécheur justifié à l'obéissance.

Vous avez, vous, personnellement, comme si personne d'autre n'existait, été choisi en christ dès avant la fondation du monde, pour recevoir le salut. C'est votre appel, votre élection, qui vous sont donnés par Dieu à travers Jésus. Quel privilège, quelle espérance !

Tout compte fait, pourquoi tout le reste devient bien terne, comparé à cette grande promesse ?
Pourquoi serait-ce la plus grande des tragédies que de laisser le péché, le moi et la chair nous priver de tout ce qui nous a été promis en Jésus ?