VENDREDI 10 novembre, 2017

 

Lisez Ellen G. White, le ministère de la guérison " Viatique de la vie journalière ", p. 405-408 ; Messages choisis, vol. 1, chapitre 61, p. 449-451 ; Patriarches et prophètes, chapitre 3, p. 37-40.

" Beaucoup se trompent au sujet de l'état de leur cœur. Ils ne se rendent pus compte que le cœur naturel est trompeur par-dessus tour et désespérément mauvais. Ils se drapent dans leur propre justice et sont satisfaits quand ils ont atteint leur propre idéal humain quant au caractère "27 " Un grand besoin se fait sentir : que le Christ soit prêché comme le seul espoir de salut. Quand la doctrine de la justification par la foi fut présentée [...], elle fut pour beaucoup [comme] une eau fraîche pour le voyageur altéré. La pensée que la justice du Christ nous est imputée sans qu'il y ait mérite de notre part, comme un libre don de Dieu, sembla précieuse ".28

" "Lequel est la figure de celui qui allait venir." (5.14) En quoi Adam est-il une figure de Christ ? Adam est devenu une cause de mort pour ses descendants, sans qu'ils aient mangé du fruit défendu, de même Christ est devenu un Dispensateur de justice pour ceux qui sont à lui, sans qu'ils aient gagné une quelconque justice. Car par la Croix, il a assuré (la justice) pour tous les hommes. La figure de la transgression d'Adam est en nous, car nous mourrons comme si nous avions péché comme lui. La figure de Christ est en nous, car nous vivons comme si nous avions accompli toute justice comme lui "29



À méditer

 

• Comment comprenons-nous la citation suivante d'Ellen G. white : " Il nous faut étudier de plus près la Parole de Dieu : Daniel et l'Apocalypse notamment devraient être l'objet de notre attention comme jamais auparavant dans l'histoire de notre œuvre. Nous pourrions parler moins, sur certains points, au sujet du pouvoir [catholique] romain et de la papauté, mais nous devrions attirer l'attention des gens sur ce que les prophètes et les apôtres ont écrit sous l'inspiration de l'esprit de Dieu "30.

Pensez à la réalité de la mort, de son impact non seulement sur la vie, mais sur le sens de la vie. De nombreux écrivains et philosophes se sont lamentés sur l'absurdité de la vie, qui se termine toujours par la mort éternelle. Comment nous, chrétiens, répondons-nous à cette absurdité ?

Tout comme la chute d'Adam a imposé une nature déchue à chacun d'entre nous, la victoire de Jésus offre la promesse de la vie éternelle à tous ceux d'entre nous qui l'acceptent par la foi, sans exception. Puisque Dieu a tout prévu, qu'est-ce qui peut bien retenir les gens de se tourner vers lui pour se réclamer de ses dons pour eux-mêmes ? Comment chacun d'entre nous peut-il aider ceux qui cherchent à mieux comprendre ce que le Christ offre et ce qu'il a fait pour eux ?


27. Ellen G. White, Messages choisis, vol.1, chap. 48. P. 376 28. Ibid., chap. 56, p. 422.

29. Martin Luther, Commentary on Romans [en français : Commentaires sur l'épître aux Romains], Grand Rapid, Kregel Publications, Michigan, 1976, p. 96, 97.

30. Ellen G. White, Évangéliser, section 17, p. 518.