JEUDI 9 novembre, 2017

6_ ADAM ET JÉSUS

Jésus, le second Adam


" Ainsi donc, comme par une seule faute la condamnation s'étend à tous les humains, de même, par un seul accomplissement de la justice, la justification qui donne la vie s'étend à tous les humains. En effet, tout comme par la désobéissance d'un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même, par l'obéissance d'un seul, la multitude sera rendue juste. " (Rm 5.18, 19)

Quel contraste nous est présenté ici ? Quel espoir nous est offert en Christ ?

En tant qu'humains, nous n'avons rien reçu d'Adam mise à part la sentence de mort. Mais Christ s'est interpose et a foulé ce même sol où Adam avait chuté, supportant chaque épreuve au nom des humains. Il a racheté l'échec d'Adam et sa chute honteuse, et en tant que notre Substitut, il nous a ainsi placés daris une position privilégiée avec Dieu. C'est ainsi que Jésus est le " second Adam ".

" Le second Adam était un agent moral libre, tenu pour responsable de sa conduite. Entoure d'influences intensément subtiles et trompeuses, il était dans une situation bien moins favorable que le premier Adam pour vivre une vie sans péché. Et pourtant, au milieu des pécheurs, il a résisté à chaque tentation, et a gardé son innocence. Il a été en tout temps sans péché "26

Comment les actes d'Adam et de Christ sont-ils mis en opposition dans Romains 5.15-19 ?

Considérons les idées antagonistes ici : mort, vie, désobéissance, obéissance condamnation, justification; péché, justice. Jésus est venu et a réparé tout ce qu'Adam avait détruit ! Autre point fascinant : le mot " don " apparait cinq fois dans Romains 5 15-17. Cinq fois ! L'idée est simple Paul souligne que la justification ne se gagne pas. C'est un don. C'est quelque chose qui ne se mérite pas, que nous ne méritons pas. Comme tous les dons, nous devons tendre la main et l'accepter, et c'est ainsi que nous réclamons ce don par la foi.

Quel est le meilleur cadeau que vous n'ayez jamais reçu ? En quoi était-il si bon, si spécial ? En quoi le fait que c'était un cadeau, un don, et non quelque chose que vous avez gagné, vous a fait l'apprécier davantage ? Pourtant, ce cadeau est-il seulement comparable à celui que nous avons en Jésus-Christ ?

26. Ellen G. White, The SDA Bible Commentary [Le commentaire biblique adventiste], vol. 6, p. 1074.