Quand nous cherchons à comprendre le Saint-Esprit, nous sommes
face à une difficulté. Nous pouvons imaginer Dieu comme
un Père, de manière plus ou moins concrète. Beaucoup
ont également une image tangible de Jésus, d'après
la description de lui que l'on trouve dans les Évangiles. Il
a pris notre nature
humaine et il est apparu sous une forme humaine.
Mais le Saint-Esprit, quant à lui, est présenté
d'une manière très différente. Il semble impalpable,
bien plus difficile à appréhender que le Père
et le Fils.
Certains en concluent donc que le Saint-Esprit est une puissance
impersonnelle. Comme nous l'avons vu jusqu'ici, cette idée ne
fait vraiment pas justice à la nature du Saint-Esprit. En fait,
on trouve dans la Bible des déclarations qui n'auraient aucun
sens si le Saint-Esprit n'était rien d'autre qu'une force impersonnelle
ou une divine.
Lisez attentivement les deux passages suivants et voyez s'ils
ont du sens si l'on remplace la référence au Saint-Esprit
par le terme impersonnel : " puissance ". Pourquoi ces textes
n'ont-ils de sens que dans le cas où le Saint-Esprit est bien
une personne ? Rm
15.13; 1 Co 2.4.
La déclaration des apôtres " Il a paru bon
à l'Esprit saint et à nous-mêmes "
(Ac 15.28) serait absurde si le Saint-Esprit n'était qu'une
puissance ou une influence impersonnelle. La déclaration indique
plutôt qu'il s'agit d'un autre être personnel, tout comme
le Père et le Fils sont des êtres personnels.
De plus, comment les croyants peuvent-ils être baptisés
" au nom du Père, du Fils et Saint-Esprit "
(Mt 28.19, Colombe) si les deux premiers à être mentionnés
sont des personnes, mais le troisième, non ? Cela n'aurait pas
beaucoup de sens. Au contraire, tous trois sont mentionnés comme
faisant partie d'un même nom en qui nous sommes baptisés.
Ainsi, le Saint-Esprit est révélé ici comme étant
au même niveau que Dieu le et Dieu le Fils.
Ellen G. White a déclaré avec perspicacité :
" Il y a trois personnes vivantes dans la triade céleste
[...] le Père, le Fils et le Saint-Esprit ".13
Ellen G. White, Évangeliser, p. 550. Elle a été
également très claire sur la personnalité du Saint-Esprit.