La question de la personnalité du Saint-Esprit
est de la plus haute importance, et elle a des implications concrètes.
" S'il est une Personne divine, et que nous pensons à lui
comme a une influence impersonnelle, nous privons une personne divine
de la révérence, de l'honneur et de l'amour qui lui sont
dus. " 14 Si nous pensons au Saint-Esprit uniquement comme à
une puissance divine mystérieuse, nos pensées seront
les suivantes : " Comment puis-je avoir davantage de l'Esprit
? ". Mais si nous pensons au Saint-Esprit comme à une
personne divine, nous demanderons : " Comment le Saint-Esprit
peut-il avoir davantage de moi ? ". Le point décisif
est le suivant : voulez-vous posséder le Saint-Esprit, ou bien
voulez-vous que le Saint-Esprit vous possède ? Résistez-vous
à son influence, ou bien êtes-vous disposé(e) à
le suivre dans une joyeuse obéissance (voir
Rm 8.12-14 ; Ga 5.18-24) ? Voulez-vous vous servir du Saint-Esprit
selon vos plans, ou bien vous reposez-vous sur lui pour qu'il vous
transforme davantage à l'image de Jésus-Christ, en accomplissant
ses desseins pour vous ? Prenez-vous au sérieux le fait que
" votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous
et que vous avez reçu de Dieu " (1 Co 6.19) et
êtes-vous disposé(e) à glorifier Dieu par la manière
dont vous vivez ?
Lisez Romains
5.5 et Ephésiens 2.18, 19. En quoi le Saint-Esprit et
l'amour de Dieu sont-ils liés ? Quel impact cela a-t-il pour
vous, personnellement, et pour l'Église ?
Seules des personnes peuvent choisir consciemment de coopérer
l'une avec l'autre. Nous sommes invités à travailler
en harmonie avec le Saint-Esprit, tandis qu'il nous conduit et nous
transforme individuellement, et collectivement, en tant qu'Eglise de
Dieu. Si nous n'acceptons pas le Saint-Esprit en tant que Personne
de la triade il sera plus facile pour nous de l'ignorer, de nous boucher
les oreilles pour ne pas entendre son invitation, et d'endurcir nos
curs devant son influence transformatrice. Et du fait que nous
sommes des êtres déchus, abîmés par le péché,
et qui ont besoin de la grâce transformatrice de Dieu, la dernière
chose que nous devons faire c'est bien ne pas tenir compte des sollicitations
du Saint-Esprit dans notre vie. Au contraire, nous devons lui donner
davantage de nous-mêmes. Ainsi, dans notre reconnaissance du
Saint-Esprit comme Personne divine qui cherche à nous employer,
c'est Dieu qui se trouve au centre de notre expérience chrétienne.
" On ne peut pas se server du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit
doit se servir de nous. "15
Selon vous, que voulait dire Ellen G. White par-là ? Comment
le Saint-Esprit peut-il se server de nous? (Voir Ph 2.13)
14 LeRoy Edwin Froom, The Coming of the comforter, p. 40.
15 Ellen G. White, Jesus-Christ, p. 676.