Un chrétien s'adressait à des étudiants d'un campus
non chrétien au sujet de l'existence de Dieu. Après avoir
évoqué tous les arguments habituels, il changea de cap
et déclara : " Vous savez, quand j'avais à peu
près votre âge, je ne croyais pas en Dieu, et de temps en
temps, quand quelque chose me disait que Dieu existait peut-être
finalement, je chassais toujours cette idée de ma tête.
Pourquoi ? Parce que quelque part, je me disais que si Dieu existait
vraiment, vu ma manière de vivre, alors j'étais dans le
pétrin. " L'ambiance changea immédiatement. Des
douzaines de consciences, simultanément, se mirent à rappeler
leurs propriétaires à l'ordre. La température de
la pièce semblait avoir augmenté, avec l'échauffement
causé par l'activité cérébrale de tous ces
jeunes, tout à coup visiblement mal à l'aise. Il avait
de toute évidence touché un point sensible. Ces étudiants,
qui n'étaient pas chrétiens, et donc pas très concernés
par les Dix Commandements, sentaient néanmoins que tout n'était
pas très clair dans leur vie au niveau moral, et que s'il y avait
un Dieu, alors ils auraient beaucoup de comptes à rendre. En tant
que chrétiens, cependant, nous qui devrions être sensibles
aux standards moraux de Dieu, nous ne devons pas nous sentir mal à
l'aise quand nous sommes confrontés à la réalité
d'un Dieu moral. Car voici la promesse de l'évangile : que l'on
soit Juif ou Gentil, quand nous sommes face à notre état
de péché, nous pouvons nous réfugier dans la justice
de Christ qui nous est offerte par la foi en dehors des uvres de
la loi (Rm
3.28). Quand nous prenons parfaitement conscience de notre péché,
nous pouvons nous réclamer de la promesse " qu'il n'y
a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus,
qui marchent non selon la chair, mais selon l'Esprit " (Rm 8.1,
Colombe).
Juif, Gentil, peu importe : " Tous sont invités à
venir à lui pour avoir la vie, sans distinction d'âge, de
rang, de nationalité ou de religion " 27
Lisez Matthieu
16.1-12. Selon vous, que veut dire Christ par : " Veillez
à vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens
" (v.6) Les disciples pensaient d'abord que Jésus pensait
au levain au sens littéral. Durant la Pâque, les Juifs devaient
veiller à se débarrasser du levain ; alors, ils pensaient
que Jésus était en train de leur dire de ne pas acheter
de pain au levain. Mais Jésus pensait à quelque chose de
plus profond. De quoi s'agissait-il ?
L'amour de Christ pour tous les peuples devrait être
le message qui émane d'abord et avant tout du christianisme. Après
tout, nous sommes également des pécheurs en difficulté.
Aucun de nous n'a d'espérance en dehors de Jésus-Christ
Malheureusement le message que nous envoyons est parfois un message de
jugement, d'arrogance, et de supériorité. En suivant l'exemple
de Jésus, comment, en tant qu'église, montrer davantage
notre compassion pour tous les peuples ?
27 Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 397.