Lisez Matthieu
4.1-12. Que s'est-il passé ici avec ces tentations ?
Pourquoi Jésus a-t-il dû traverser tout cela ? Qu'est-ce
que cette histoire a à voir avec le salut ? Comment Jésus
a-t-il supporté des tentations aussi puissantes, dans des conditions
si difficiles, et qu'est-ce que cela nous indique sur le fait de supporter
les tentations ?
Matthieu
4.1 s'ouvre sur ce qui semble de prime abord une étrange
idée : c'est " l'Esprit " qui a conduit Jésus
dans le désert pour être tenté par le diable, "
Ne nous conduis pas dans la tentation, mais délivre-nous
du Tentateur " (Mt 6.13, TOB). ? Pourquoi, dans ce cas,
le Saint-Esprit conduirait-il Jésus dans cette voie ?
On trouve une clé dans le chapitre précédent,
quand Jésus vient à Jean pour être baptisé.
Voyant la réticence de Jean, Jésus dit : " Laisse
faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi
tout ce qui est juste " (Mt 3.15, S21). Accomplir tout
ce qui est juste signifie que pour devenir l'exemple parfait de l'humanité
et son représentant parfait, Jésus devait faire ce qui
était nécessaire, c'est-à-dire baptisé,
bien qu'il fut sans péché.
Dans la tentation au désert, Jésus a dû passer
par la même épreuve qu'Adam. Il avait besoin de cette
victoire contre la tentation qu'aucun, depuis Adam, n'est parvenu à
obtenir. Ce faisant, " le Christ devait racheter la faute d'Adam
"6, mais il l'a fait dans des conditions qui n'avaient rien
à voir avec celles d'Adam.
Par cette victoire, Jésus montre que nous n'avons jamais d'excuse
pour le péché, qu'il n'y a aucune justification au péché
et que, quand nous sommes tentés, la chute n'est pas inévitable,
car par la foi et la soumission nous pouvons être vainqueurs.
Comme la Bible nous le dit : " Résistez au diable
et ii fuira loin de vous ; approchez-vous de Dieu et il s'approchera
de vous " (Jc 4.7, & TOB).
Ce récit nous montre de façon magistrale qu'il n'y
a pas d'excuse à notre péché. En quoi ce péché
rend-t-il notre besoin de la justice du Christ si essentiel ? Imaginez
si nous devions demeurer dans notre propre justice, sans être
couvert et justifié pour nos péchés ! Quel espoir
aurions-nous !
6 Ellen G. White, Jesus-Christ, p. 97.