DIMANCHE 3 avril, 2016

2_ DÉBUTS DU MINISTÈRE

 

Jean Baptiste et la " vérité présente "

 


Matthieu 3 s'ouvre avec Jean Baptiste, dont les premiers mots rapportés par Je texte sont un impératif : " Repentez-vous " (Mt 3.2, Colombe). En un sens, c'est un résumé de ce que Dieu dit à l'humanité depuis la Chute : " Repentez-vous, acceptez mon pardon, abandonnez vos péchés, et vous trouverez la Rédemption et le repos pour vos âmes ".

Et pourtant, malgré l'universalité de ce message, Jean lui donne également un aspect " vérité présente " (2 P 1.12), un message pour les gens de ce moment en particulier.

Lisez Matthieu 3.2, 3. Quel était le message de vérité présente que Jean prêchait, en plus de son appel à la repentance, au baptême et à la confession ? Voir également Mt 3.6.

Jean fait également ici quelque chose que l'on retrouve tout au long du Nouveau Testament : il cite l'Ancien Testament. La prophétie de l'Ancien Testament prend vie dans le Nouveau : encore et encore, que ce soit Jésus, Paul, Pierre ou Jean, tous citent l'Ancien Testament afin de valider, d'expliquer, ou même de prouver le sens de ce qui se passe dans le Nouveau. Il n'est donc pas surprenant que Pierre, même en ayant été témoin personnellement des miracles, ait souligné " la certaine parole prophétique " (2 P 1.19) en parlant du ministère de Jésus.

Lisez Matthieu 3.7-12. Quel message Jean a-t-il pour les chefs ? Malgré la dureté de ses paroles, quel espoir leur est offert ici également ?

Remarquez combien Jésus est central dans tout ce que Jean prêchait.

Tout, même à ce moment-là, ne concernait que Jésus, son identité et ce qu'il allait accomplir. L'Évangile est certes présenté, mais Jean dit également clairement qu'il y aura un moment pour rendre des comptes, une séparation finale entre le bon grain et l'ivraie, et c'est celui à propos duquel d'autres avaient prophétisé qui fera cette séparation. Nous voyons bien à nouveau que l'évangile est indissociable du jugement. C'est aussi un exemple de la manière dont, dans la Bible, la première et la deuxième venue de Jésus sont considérées comme un seul évènement, puisque Jean évoque également son retour, dans le contexte de la première venue de Christ.