Matthieu 3 s'ouvre avec Jean Baptiste, dont les premiers mots rapportés
par Je texte sont un impératif : " Repentez-vous
" (Mt 3.2, Colombe). En un sens, c'est un résumé
de ce que Dieu dit à l'humanité depuis la Chute : "
Repentez-vous, acceptez mon pardon, abandonnez vos péchés,
et vous trouverez la Rédemption et le repos pour vos âmes
".
Et pourtant, malgré l'universalité de ce message, Jean
lui donne également un aspect " vérité
présente " (2 P 1.12), un message pour les gens
de ce moment en particulier.
Lisez Matthieu
3.2, 3. Quel était le message de vérité
présente que Jean prêchait, en plus de son appel à
la repentance, au baptême et à la confession ? Voir également
Mt
3.6.
Jean fait également ici quelque chose que l'on retrouve tout
au long du Nouveau Testament : il cite l'Ancien Testament. La prophétie
de l'Ancien Testament prend vie dans le Nouveau : encore et encore,
que ce soit Jésus, Paul, Pierre ou Jean, tous citent l'Ancien
Testament afin de valider, d'expliquer, ou même de prouver le
sens de ce qui se passe dans le Nouveau. Il n'est donc pas surprenant
que Pierre, même en ayant été témoin personnellement
des miracles, ait souligné " la certaine parole prophétique
" (2 P 1.19) en parlant du ministère de Jésus.
Lisez Matthieu
3.7-12. Quel message Jean a-t-il pour les chefs ? Malgré
la dureté de ses paroles, quel espoir leur est offert ici également
?
Remarquez combien Jésus est central dans tout ce que Jean
prêchait.
Tout, même à ce moment-là, ne concernait que
Jésus, son identité et ce qu'il allait accomplir. L'Évangile
est certes présenté, mais Jean dit également clairement
qu'il y aura un moment pour rendre des comptes, une séparation
finale entre le bon grain et l'ivraie, et c'est celui à propos
duquel d'autres avaient prophétisé qui fera cette séparation.
Nous voyons bien à nouveau que l'évangile est indissociable
du jugement. C'est aussi un exemple de la manière dont, dans
la Bible, la première et la deuxième venue de Jésus
sont considérées comme un seul évènement,
puisque Jean évoque également son retour, dans le contexte
de la première venue de Christ.