On sait que la Bible ne passe pas sous silence le péché
humain, la méchanceté des hommes. Comment le pourrait-elle,
tout en décrivant de manière précise l'état
de l'humanité ?
On trouve une description particulièrement nette de la méchanceté
humaine dans 1
Samuel 2.12-25, quand les fils d'Héli sont décrits
par rapport à Samuel. On lit dans 1
Samuel 2.12 : " Et les fils d'Héli étaient
des fils de Bélial, ils ne connaissaient pas l'Eternel "
(Darby). Remarquez d'abord le contraste : la généalogie
joue un rôle important dans la vie biblique, et dans ce seul verset,
les " fils d'Héli " sont en fait des " fils
de Bélial "
Bélial est un mot riche de sens, que l'on emploie dans de nombreux
contextes et formes, presque toujours négatifs. En fait, il est
lié à l'hébreu bl et bli, qui signifient "
non " ou " ne pas " ou " sans ". Bélial
lui-même signifie " sans valeur ", " inutile "
et il est employé ailleurs dans le même sens que pour les
fils d'Héli : d'autres hommes ont été appelés
" fils de Bélial " (2
Ch 13.7; 1 R 21.13).
Dans Proverbes
6.12, on le compare aux méchants (dans d'autres textes du
Proche-Orient ancien, on a des exemples où Bélial est un
autre nom pour Satan lui-même). Dans quasiment chaque emploi dans
la Bible, ii apparait comme négatif. En tant qu'êtres humains
créés à l'image de Dieu, ils avaient été
créés dans un but et avec du sens. Et pourtant, selon la
Bible, ces hommes n'étaient rien d'autre que des bons à
rien, des vauriens. Quel tragique gâchis. Soit nous sommes pour
le Seigneur, agissant avec sens et but pour lui, soit nous sommes au
final des bons à rien. Cela a du sens, si l'on considère
également que notre existence même et notre but dans la
vie ne viennent que du Seigneur.
La Bible est claire
: il n'y a pas de neutralité dans le grand conflit : soit nous
sommes dans un camp, soit dans l'autre, soit dans le camp de Christ, soit
dans celui de Satan. Et pourtant, la vie telle que nous la connaissons
ne se déroule pas toujours de manière aussi claire et marquée.
Parfois, nous ne sommes pas si sûrs de la bonne décision
à prendre, ou de la mauvaise. Même en cas de situation morale.
Ce n'est pas toujours facile de savoir ce qu'il faut faire. Comment chercher
de l'aide pour faire les bons choix, quand, parfois, ce n'est pas si facile
de savoir quel est le " bon "?
De quelles manières des personnes que vous
estimiez vous sont-elles déçu? En même temps, comment
avez-vous peut-être déçu ceux qui vous tenaient en
haute estime ? Qu'avez-vous appris de ces incidents à propos de
la foi, de la confiance, de la grâce, et de la faiblesse humaine?