MARDI 12 janvier, 2016
3_ LA CRISE GLOBALE


Abraham


On connait Abraham (d'abord appelé Abram) pour sa fidélité, mais ses expériences de vie racontent en réalité davantage la fidélité de Dieu envers lui. Par deux fois, Dieu assura à Abraham qu'il aurait un fils. D'abord quand Abraham avait environ soixante-quinze ans (Gn 12.2, 4), puis il réitère sa déclaration environ dix ans plus tard (Gn 13.16).

Finalement, après beaucoup de faux pas de la part d'Abraham, l'enfant de la promesse, l'enfant de l'alliance, naît, et la fidélité de Dieu envers son serviteur parfois chancelant est révélée (voir Gn 17.19, 21; Gn 21.3-5).

Lisez Genèse 22.1-19.

Quelle espérance est révélée ici concernant le grand conflit dans sa globalité?

" Si Dieu avait ordonné a Abraham de tuer son fils, c'était non seulement pour éprouver sa foi, mais tout autant pour que le patriarche fût frappé de la réalité de l'Evangile. Les sombres jours d'agonie qu'il traversa alors devaient l'aider à comprendre, par son expérience personnelle, la grandeur du sacrifice consenti par le Dieu infini en faveur de la rédemption de l'homme. Aucune épreuve n'aurait pu mettre l'âme d'Abraham à la torture comme l'ordre d'offrir Isaac en sacrifice. Or, quand Dieu livra son Fils à l'ignominie et à la mort, les anges qui assistèrent à l'agonie du Rédempteur n'eurent pas le droit de s'interposer, comme ils le firent dans le cas d'Isaac. On n'entendit aucune voix crier: " C'est assez! ". Pour sauver une race perdue, le Roi de gloire dut sacrifier sa vie. Quelle meilleure preuve peut-on demander de l'infinie compassion et de l'amour de Dieu! Lui qui n 'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui?

Il y a plus. Le sacrifice exigé d'Abraham n'avait pas uniquement en vue son propre bien, ni celui des générations futures, mais l'édification des êtres purs qui habitent le ciel et les autres mondes. Le territoire de la lutte entre Jésus-Christ et Satan, le champ sur lequel elle se livre pour le plan du salut, est le manuel de l'univers. À l'occasion d'un manque de foi de la part d'Abraham à l'endroit des promesses de Dieu, Satan l'avait accusé devant les anges et devant le Père, et déclaré indigne des bienfaits de l'alliance dont il avait violé les conditions. Aussi Dieu jugea-t-il bon d'éprouver la fidélité de son serviteur devant l'univers, tant pour développer plus clairement le plan du salut aux regards de ses habitants que pour leur démontrer qu'il n'accepte rien de moins qu'une obéissance parfaite. "6

6. Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p.132, 133.


 

 

 
a venue de Jesus