Une mauvaise nouvelle reste une mauvaise nouvelle et, souvent, nous ne voulons pas l'entendre, ou bien nous essayons de la rationaliser. Ce fut le cas ici en Juda avec Jérémie et le joug qu'il portait, un message d'avertissement sans ambiguïté au peuple. " L'étonnement des nations, réunies en assemblée, fut à son comble lorsque Jérémie, chargé du joug de la servitude, leur fit connaitre la volonté divine. "

Lisez Jérémie 28.1-9.

Imaginez que vous êtes un juif de Juda qui assiste à la scène. Qui allez-vous croire ? Quelle raison avez-vous de croire Hanania plutôt que Jérémie?

Jérémie éleva la voix au nom de Dieu, et Hanania parlait également au du Seigneur. Mais qui parlait de la part de Dieu ? Pas tous les deux, c'était impossible ! Pour nous aujourd'hui, la réponse est évidente. Mais pour quelqu'un de l'époque, cela a pu être plus difficile, même si Jérémie dit quelque chose de très important aux versets 8 et 9: " Les prophètes qui ont paru devant moi et avant toi, depuis toujours, ont annoncé contre de nombreux pays et de grands royaumes la guerre, le malheur et la peste "

" Jérémie supplia alors les prêtres et le peuple de se soumettre au roi de Babylone pendant le temps fixé par Dieu. Il pria les hommes de Juda de reporter aux paroles d'Osée, d'Habakuk, de Sophonie, ainsi qu'à celles des autres prophètes dont les messages de reproches et d'avertissements étaient conformes aux siens. Il leur rappela les événements qui s'étaient déroulés en accord avec les prophéties relatives au châtiment des péchés non confessés. Les jugements divins, dans le passé, s'étaient abattus sur les pécheurs conformément à ce qui avait été prédit par ses messagers."

En bref, de la même manière qu'aujourd'hui nous devons tirer les leçons de l'histoire sainte, Jérémie cherchait à amener le peuple de son époque à faire la même chose, afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs que nos ancêtres. C'était déjà difficile pour eux de l'écouter au départ, mais à présent, avec le " ministère d'Hanania pour s'opposer à lui, la tâche de Jérémie allait être d'autant plus ardue.

Hanania, dont le nom signifie " Dieu a été gracieux ", semblait présenter un message de grâce, de pardon, et de salut.

Quelles leçons devrions-nous apprendre de ce faux prédicateur de grâce?