DIMANCHE 18 octobre, 2015

4_ REPROCHES ET REPRÉSAILLES

 

Les deux chemins

 


Dès les premiers chapitres de la Genèse, jusqu'aux derniers chapitres de l'Apocalypse, la Bible ne nous présente que deux options sur la manière de vivre: soit nous suivons le Seigneur de tout notre cœur et de toute notre âme, soit non. Comme Jésus l'a dit, avec des paroles troublantes pour beaucoup: " Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas avec moi disperse " (Lc 11,23). C'est une déclaration absolument sans équivoque: les réalités spirituelles sont plus grandes qu'il n'y parait, ou que le sens commun semble nous le faire croire. C'est le thème du grand conflit à son niveau le plus fondamental. Et pourtant en un sens, Jésus ne dit rien de nouveau ni de radical. Il en a toujours été ainsi.

Lisez Jérémie 17.5-10.
Quels principes spirituels cruciaux y a-t-il ici, en particulier au vu du grand conflit entre Christ et Satan?

Le contexte immédiat de ces paroles reflète probablement les manœuvres politiques de Juda, et le Seigneur voulait qu'ils comprennent que leur seule aide se trouvait en Dieu, et non dans les puissances politiques ou militaires. Ils l'apprendraient plus tard, mais alors, il serait bien trop tard. Le Seigneur peut certes employer d'autres personnes pour nous aider, mais au final, c'est en lui seul que nous devons mettre notre confiance. On ne peut jamais être sûr des motivations d'autrui. En revanche, nous pouvons toujours connaitre les intentions de Dieu pour nous.

Avec raison, Jérémie 17.9 nous met en garde contre la fourberie du cœur humain. Le texte en hébreu dit que le cœur est plus trompeur que " tout ". Les horribles effets physiques du péché, aussi terribles qu'ils soient, ne sont pas aussi terribles que ses effets moraux et spirituels. Le problème, c'est que nos cœurs sont déjà tellement trompeurs que précisément, nous ne pouvons pas savoir totalement combien ils sont mauvais. Jérémie devait bientôt voir par lui-même combien les intentions humaines peuvent être mauvaises.

Comment apprendre à faire confiance au Seigneur plus que par le passé, dans notre histoire individuelle, et non collective?

De quels moyens disposez-vous pour faire le pas de la foi dès maintenant, et faire ce qui est juste aux yeux du Seigneur?