VENDREDI 18 décembre, 2015

 

Tout au long du livre de Jérémie, comme dans toute la Bible, nous sommes face à la question du bien et du mal. Nous qui sommes chrétiens, nous connaissons le bien du mal, car Dieu a défini ces termes pour nous de bien des manières (voir par exemple Rm 7.7; Mi 6.8; Jos 24.15; Mt 22.37-39; Dt 12.8).

Mais si l'on ne croit pas en Dieu ? Comment savoir le bien du mal ? Eh bien, l'auteur athée Sam Harris a une suggestion. Dans son livre intitulé " The Moral Landscape ", il affirme que le bien et le mal peuvent et doivent être compris uniquement en termes de science. Autrement dit, de la même manière que la science nous a permis de comprendre la différence entre la force nucléaire forte et la force nucléaire faible, elle devrait nous aider à présent à connaitre le vrai du faux, et le bien du mal. Il va même jusqu'à émettre la supposition que la science pourrait bien un jour guérir le mal. Imaginez ce qui arriverait si nous découvrions un remède au mal humain. " Imaginez, de façon purement hypothétique, que tout changement opportun dans le cerveau humain puisse se faire facilement, sans douleur, et en toute sécurité. Le remède à la psychopathie pourrait être directement administré dans un complément alimentaire comme la vitamine D. Le mal ne devient rien de plus qu'une carence nutritionnelle ". La plupart des scientifiques, cependant, même ceux qui ne croient pas en Dieu, auraient de la difficulté à croire que la science peut résoudre ce genre de problèmes. Si, cependant, vous ne croyez pas en Dieu, où pouvez-vous trouver ces solutions?


À méditer

• En ce qui nous concerne, tout dépend de la manière dont nous acceptons les dispositions du Seigneur. " Pourquoi est-ce une erreur de croire que le salut vient sans condition? Les conditions ne sont pas la même chose que les œuvres. Elles ne nous gratifient d'aucun mérite quelconque devant Dieu. Comment apprendre à faire la différence entre le faux enseignement du salut par les œuvres (le légalisme) et le faux enseignement qui dit que le salut est inconditionnel (la grâce à bon marché)?

Méditez davantage sur la question difficile posée à la fin de l'étude de jeudi. Si quelqu'un dit : " Je ne crois pas en Jésus, je ne crois même pas en Dieu, et cependant, voyez comme ma vie est belle. En fait, je dirai que ma vie se porte mieux que la vôtre, et vous êtes pourtant chrétien ", comment réagir?