DIMANCHE 30 août, 2015

10_ PHILIPPE MISSIONNAIRE

 

Philippe l'évangéliste


" Aussi nous regardons, non pas à ce qui se voit, mais à ce qui ne se voit pas; car ce qui se voit est éphémère, mais ce qui ne se voit pas est éternel. " (2 Co 4.18.)

Pensez à ce que Paul est en train de dire ici, en particulier alors que nous étudions Philippe l'évangéliste cette semaine, quelqu'un dont on ne sait pas grand-chose à part les quelques références que l'on a sur lui dans la Bible. Comme nous le verrons cependant, Philippe a accompli une bonne œuvre même si nous savons peu de choses sur ce qu'il a fait.

Connaissez-vous des gens qui ont fait de grandes choses pour Dieu, mais avec très peu de reconnaissance extérieure ? Pourquoi est-il toujours important de garder en tête le principe des paroles de Paul, en particulier si nous faisons une œuvre qui ne recueille pas beaucoup d'attention ni de louanges ? Voir également 1 Co 4.13.

Philippe était un prénom grec répandu et qui signifie " amateur de chevaux ". Dans le Nouveau Testament, quatre personnes portent ce prénom. Deux avaient en plus le prénom Hérode et faisaient partie de la famille dirigeante, qui régnait généralement d'une main de fer sur Israël à l'époque du Nouveau Testament. Les deux Philippe qui restent ont eu un rôle déterminant dans la mission.

Le premier, Philippe de Bethsaïda, était un disciple qui a permis à Nathanaël de rencontrer Jésus (Jn 1.43-46). Plus tard, il a amené des Grecs à Jésus (Jn 12.20, 21).

Le deuxième Philippe a été appelé " l'évangéliste " dans Actes 21.8 (Colombe), pour le distinguer de Philippe le disciple. Il apparait d'abord dans l'église de Jérusalem en tant que serveur (Ac 6.2-5) devenu ensuivre évangéliste et missionnaire (Ac 8.12). Son service missionnaire, qui s'étend sur plus de vingt ans, et complété par ses quatre filles prophétesses, est mentionné dans les Actes. Nous ne savons pas grand-chose de plus de lui.

" Ce fut Philippe qui prêcha l'évangile aux Samaritains. Ce fut Philippe qui eut le courage de baptiser l'eunuque éthiopien. Pendant un temps, l'histoire de ces deux ouvriers [Philippe et Paul) avait été étroitement liée. Ce fut la violente persécution de Saul le Pharisien qui avait dispersé l'église de Jérusalem et réduit à néant l'efficacité de l'organisation des sept diacres. La fuite de Jérusalem avait amené Philippe à changer sa manière d'œuvrer, et il a poursuivit le même appel que celui pour lequel Paul donna sa vie. Ce furent de précieuses heures que celles que passèrent Paul et Philippe en la compagnie l'un de l'autre. Palpitants étaient les souvenirs de l'époque où cette même lumière qui avait illuminé le visage d'Etienne, tourné vers le ciel alors qu'il souffrait le martyre, avait manifesté sa gloire sur Saul le persécuteur, l'amenant, suppliant et impuissant, aux pieds de Jésus. "