On appelle parfois l’évangile de Luc « l’évangile des femmes », car plus qu’aucun autre, il mentionne tout spécialement combien Jésus se souciait des besoins des femmes et aussi combien les femmes étaient impliquées dans son ministère.

À l’époque de Jésus, comme c’est toujours le cas dans certaines cultures, les femmes étaient considérées comme ayant peu de valeur. Certains Juifs de l’époque remerciaient Dieu de n’avoir été créés ni esclave, ni païen, ni femme. Les sociétés grecques et romaines traitaient parfois les femmes de manière pire encore. La culture romaine a poussé sa permissivité à un point de débauche quasi sans limites. Il n’était pas rare qu’un homme épouse une femme uniquement dans le dessein d’engendrer des enfants légitimes qui deviendraient héritiers de ses biens, tout en ayant par ailleurs des concubines pour ses propres désirs pervers.

Avec un tel contexte, Jésus a apporté la bonne nouvelle que les femmes sont bien des filles d’Abraham (voir Lc 13.16). Comme les femmes de cette époque ont dû être heureuses d’entendre que, en Jésus, elles sont filles de Dieu, et qu’elles ont la même valeur que les hommes aux yeux de Dieu. Le message aujourd’hui pour les femmes de toutes les nations reste le même: nous sommes tous, hommes et femmes, un en Christ Jésus.

« Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 9 mai »