Seul Luc rapporte la réaction de ces femmes face au miracle
de l’histoire cosmique : le Fils de Dieu a pris notre chair pour
accomplir la mission rédemptrice du Père et accomplir
les espérances messianiques de son peuple. Ces femmes n’ont
certes pas compris totalement ce qui arrivait, mais leurs paroles et
leurs réactions à ces évènements stupéfiants
ont révélé leur foi et leur émerveillement
devant les œuvres de Dieu.
Lisez
Luc 1.39-45, la rencontre entre Elizabeth et Marie.
Que dit Elizabeth qui révèle sa compréhension,
quoique limitée, des grands évènements qui sont
en train d’arriver?
Après qu’Elizabeth a parlé, Marie lui a emboité
le pas avec ses propres paroles (Lc
1.46-55). Souvent comprises comme une chanson, ces paroles sont
pleines d’extraits de l’Ancien Testament, ce qui confirme
que Marie étudiait la Bible avec dévotion, et qu’elle
ferait donc une bonne mère pour Jésus. Le chant de Marie
est ancré non seulement dans la Bible, mais dans sa relation
avec Dieu. Une identité émerge entre son âme et
son Seigneur, et entre sa foi et l’espérance d’Abraham.
Lisez Luc
2.36-38.
Quelles vérités importantes sont mises en lumière
dans l’histoire d’Anne dans le temple ?
Cette attente pleine d’espoir trouve son accomplissement radical
en Jésus. Une vieille veuve reconnait le miracle, et à
partir de là elle se donne pour mission de proclamer le Sauveur
à tous ceux qui viennent au temple. Elle devint la première
femme évangéliste de l’Evangile.
Essayez d’imaginer l’émerveillement et l’étonnement
de ces femmes devant les évènements qui se déroulaient
devant elles. Que peut-on faire pour garder bien vivaces dans notre
propre cœur l’émerveillement et l’étonnement
que doivent susciter les grandes vérités que nous avons
été appelés à proclamer?