MARDI 5 mai, 2015
6_ Les femmes


Des femmes reconnaissantes et fidèles


Dans Luc 7.36-50, Jésus change un repas en un évènement d’une ampleur spirituelle qui rend sa dignité à une femme pècheresse. Simon, un citoyen important un pharisien, a invité Jésus pour un repas. Les invités s’assoient, et c’est alors qu’ils sont dérangés : une femme, une pècheresse de la ville (v. 37) se précipite vers Jésus, brise un vase d’albâtre contenant un parfum de grand prix, verse l’huile sur lui, se prosterne à ses pieds, et les lave de ses larmes.

Quelles leçons tirer de l’effusion de gratitude de cette femme, ainsi que de l’acceptation par Jésus de son acte de foi?

« Alors que son cas paraissait désespéré, à vues humaines, le Christ, discernant les meilleurs traits de sa nature, aperçut, en Marie, des possibilités de relèvement. Le plan de la rédemption a ouvert devant l’humanité la perspective de grandes réalisations auxquelles Marie serait appelée. Sa grâce a rendu la pècheresse capable de participer à la nature divine. [...] Elle fut la première à courir au tombeau après la résurrection. C’est Marie qui, la première aussi, annonça le Sauveur ressuscité. » Ellen White, Jésus-Christ, p. 562.

Dans Luc 8.43-48, un cas de misère suprême devient l’objet du regard suprême du Sauveur. Depuis des années, cette femme souffrait d’une maladie incurable qui ravageait son corps et son âme. Et pourtant dans cette tragédie de 12 ans, une lueur d’espoir apparait soudain sur la scène : elle avait entendu parler de Jésus (Mc 5.27, BFC).

Qu’avait-elle entendu? Peu ou beaucoup, nous l’ignorons. Mais elle savait en tout cas que Jésus se souciait des pauvres, qu’il acceptait les marginaux, qu’il touchait les lépreux, qu’il changeait l’eau en vin, et surtout, qu’il se souciait des gens désespérés, dont elle faisait partie. Mais entendre ne suffisait pas ; après l’écoute doit venir la foi (Rm 10.17). Et cette foi l’a amenée à un acte simple : toucher le coin de son vêtement. Ce geste était un acte de foi, il était réfléchi, efficace, et concentré sur Christ. Seule une telle foi pouvait recevoir la bénédiction de celui qui donne la vie: « Ta foi t’a guérie. » (Lc 8.48, BFC).

Il est si facile de regarder les gens et de les juger, n’est-ce pas ? Même si nous ne l’exprimons pas toujours à haute voix, nous les jugeons dans notre cœur, ce qui est mal. Comment apprendre à arrêter de juger les autres, même en pensée, quand on ne sait pas ce que nous ferions à leur place ?


 

 

 
a venue de Jesus