JEUDI 30 avril, 2015

4_ CHRIST, MAITRE DU SABBAT

Le sabbat: le malade contre le bœuf et l'âne


Des trois évangiles synoptiques, seul Luc rapporte ces deux guérisons sabbatiques de Jésus (Lc 13.10-16, 14.1-15). Pour la première, le chef de la synagogue s'est indigné contre Jésus. Quant à la deuxième, elle a réduit au silence les pharisiens. Dans les deux cas, les ennemis de Jésus ont utilisé leur interprétation erronée de la loi pour accuser Jésus de transgresser le sabbat.

Lisez Luc 13.10-16 et 14.1-6.

Quelles vérités importantes sont révélées ici au sujet de la facilité que l'on a à pervertir des vérités bibliques pourtant cruciales?

Considérez la femme infirme. C'était une femme, elle était donc méprisée par les pharisiens. Elle était infirme depuis 18 ans, assez longtemps pour mettre à l'épreuve la patience de n'importe qui, et pour accentuer le sentiment qu'elle avait que la vie était absurde, et enfin, elle était totalement incapable de se libérer elle-même.

Mais la grâce personnifiée vient à elle. Jésus la voit, l'appelle à s'approcher, il lui parle afin qu'elle soit guérie, il pose ses mains sur elle, et à l'instant, même elle se redressa (Lc 13.13). Dix-huit années d'agonie qui laissent place tout à coup à un instant de joie sans partage, et elle se mit à glorifier Dieu (v. 13). Chaque verbe employé par Luc est la manière dont l'Inspiration reconnait la valeur et la dignité de cette femme et, par extension, la valeur et la dignité de chaque individu méprisé, quelle que soit sa situation.

Dans le second miracle (Lc 14.1-6), Jésus, qui se dirige vers la maison d'un pharisien pour prendre un repas de sabbat, guérit un hydropique. Jésus anticipe les objections des chefs qui le surveillent, et il pose deux questions : la première d'abord, sur le but de la loi " est-il permis ou non d'opérer une guérison pendant le sabbat " (v. 3) ; la deuxième, sur la valeur d'un être humain " qui sera celui de vous, qui, ayant un âne ou un bœuf, lequel vienne à tomber dans un puits, ne l'en retire aussitôt le jour du sabbat ? " - v. 5, Darby). Sa remarque devrait être évidente. En fait, elle l'était, car selon Luc, personne n'a répondu à ce qu'il a dit. Jésus a mis à jour leur hypocrisie, une de la pire espèce, car elle avait l'apparence de la sainteté avec ses dehors d'indignation à propos de ce qu'ils percevaient comme une violation monstrueuse de la sainte loi de Dieu.

Comme nous devons être prudents...