DIMANCHE 26 avril, 2015

5_ CHRIST, MAITRE DU SABBAT

 

Selon sa coutume


Lisez Luc 4.16-30 ; voir également Esaïe 61.1, 2.

" Et il se rendit à la synagogue, selon sa coutume, le jour du sabbat " (Lc 4.16). Voilà un bon texte adventiste. La plupart d'entre nous le citent dans les rencontres d'évangélisation ou lors d'études bibliques afin de souligner l'idée que c'était la coutume de Jésus que de garder le sabbat.

Les synagogues jouaient un rôle crucial dans la vie religieuse juive. Pendant l'exil, quand le temple n'existait plus, on construisit des synagogues pour l'adoration et l'éducation des jeunes enfants. On pouvait construire une synagogue n'importe où, du moment qu'il s'y trouvait au moins 10 familles juives. Jésus, qui avait grandi à Nazareth, suivait la " coutume " en se rendant à la synagogue chaque sabbat, et à présent, dans son premier voyage vers sa ville natale, le sabbat le trouve dans la synagogue.

Lisez Marc 1.21, 6.2, Luc 4.16-30, 6.6-11, 13.10-16, 14.1-5.

Que nous enseignent ces textes sur Jésus et le sabbat ? A leur lecture, demandez-vous si et où l'on peut trouver des indications que Jésus a soit aboli l'obligation d'observer le sabbat, Soit qu'il nous désigne un autre jour pour le remplacer.

Selon sa coutume (Lc 4.16). Seul Luc emploie cette expression dans Luc 4.16, alors que Jésus était à la synagogue de Nazareth, et dans Luc 22.39, alors que le moment de la croix approche, Jésus sortit et alla, selon sa coutume, au mont des Oliviers. Les deux fois, la " coutume " avait un rapport avec l'adoration et la prière.

Pourquoi devrions-nous faire d'aller à l'église le sabbat notre coutume, comme Jésus qui allait à la synagogue le sabbat?

D'abord, Dieu est partout. Il peut être adoré n'importe où, mais il y a quelque chose de spécial à se réunir dans un endroit le jour qu'il a choisi à la Création, et qu'il a ordonné dans sa loi morale.
Deuxièmement, cela donne une opportunité publique d'affirmer que Dieu est notre Créateur et notre Rédempteur.

Enfin, cela nous donne l'occasion de partager ensemble nos joies et nos préoccupations.

Ceux qui nous accusent de légalisme, ou de délire, parce que nous observons le sabbat, ont de toute évidence manqué la grande bénédiction qu'amène le sabbat. Avez-vous personnellement expérimenté combien le sabbat est libérateur ? De quelles manières ?