MERCREDI 24 juin, 2015
13_ CRUCIFIÉ ET RESSUCITÉ

 


Il est ressuscité


Tôt le dimanche matin, les femmes se rendirent au tombeau avec un seul but : accomplir le rituel pour l’inhumation. Malgré le temps qu’elles avaient passé avec Jésus, elles n’avaient pas véritablement compris ce qui se passait. Elles ne s’attendaient certainement pas à trouver une tombe vide ni à s’entendre dire : « Il n’est pas ici, il s’est réveillé. » (Lc 24.6).

Rien que dans les premiers chapitres des Actes, on trouve au moins huit références à la résurrection de Jésus. Ac 1.22 ; 2.14-36 ; 3.14, 15; 4. 1,2, 1 0, 12,33 ; 5.30-32. Pourquoi la résurrection de Jésus est-elle tellement essentielle dans la prédication et la foi apostolique de l’Eglise primitive ? Pourquoi est-elle toujours aussi cruciale pour nous également aujourd’hui?

Les femmes ont été des témoins oculaires de la résurrection de Jésus. Elles se sont précipitées pour partager cette bonne nouvelle avec les autres, mais personne ne les a crues (Lc 24.11). À la place, les apôtres ont rejeté la plus grande histoire du salut en la qualifiant de niaiserie de femmes fatiguées et endeuillées (v. 10,11).

Très vite, ils devaient se rendre compte combien ils se trompaient ! La résurrection de Christ est fondatrice dans la rédemption et pour la totalité de la foi chrétienne et jusqu’à son existence même. L’apôtre Paul est on ne peut plus clair : « Et si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, et votre foi aussi ». (1 Co 15.14, Segond 21). Elle est inutile, ou vaine, car ce n’est qu’en la résurrection de Christ que nous pouvons trouver l’espérance qui est la nôtre. Sans cette espérance, nos vies s’arrêtent là, et elles s’arrêtent pour l’éternité. La vie de Christ ne s’est pas arrêtée dans une tombe, et la promesse qui nous est faite c’est que la nôtre ne s’arrêtera pas là non plus.

« Si le Christ n’est pas ressuscité des morts, tout l’ensemble des actes rédempteurs de Dieu pour sauver son peuple se termine dans une voie sans issue, dans une tombe. Si la résurrection du Christ n’est pas une réalité, alors nous n’avons aucune assurance que Dieu est bien le Dieu vivant, car la mort a eu le dernier mot. La foi est futile, car l’objet de cette foi n’a pas été innocenté comme le Seigneur de la vie. La foi chrétienne est ainsi emprisonnée dans la tombe avec la révélation de Dieu finale et élevée en Christ, si Christ est bel et bien mort. » George Eldon Ladd, A theology of the New Testament (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans, 1974), p. 318.