Pour tout ce qu’elle implique, la Croix est également
le grand séparateur de l’Histoire : entre la foi et
l’incrédulité, entre la trahison et l’acceptation,
et entre la vie éternelle et la mort éternelle. Il
n’y a pas de juste milieu en ce qui concerne la Croix. À
la fin, nous sommes soit d’un côté, soit de l’autre.
« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et
celui qui ne rassemble pas avec moi disperse » (Mt 12.30).
Ces paroles redoutables peuvent nous mettre mal à l’aise,
mais Jésus exprime simplement ce qui est réel et ce que
la vérité implique pour ceux qui sont immergés
dans le grand conflit entre Christ et Satan nous sommes soit avec Jésus,
soit avec Satan.
C’est pourtant vrai, c’est aussi radical que cela.
Quelle était la relation entre les personnes ou les groupes
suivants et Jésus, et quelles leçons peut-on tirer de
leurs exemples pour nous aider dans notre relation avec Dieu et la
manière dont nous considérons la croix?
Le Sanhédrin (Lc
22.53). Quelles erreurs ces gens ont-ils commises et pourquoi ?
Comment peut-on s’assurer de ne pas agir de manière similaire
concernant la manière dont ils considéraient Jésus?
Pilate (Lc
23.1-7, 13-25). Qu’est-ce qui a amené Pilate à
dire : « Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
(Jn 19.4) alors qu’en même temps, il le condamnait à
la crucifixion ? Que pouvons-nous apprendre de son erreur, lui qui
n’a pas fait ce qu’il savait être juste?
Hérode (Lc
23.6-12. Quelle a été sa grande erreur, et que pouvons-nous
en apprendre?
Les deux brigands (Lc
23.39-43). Deux pécheurs regardent la même Croix et
ont deux réactions différentes. En quoi cette scène
révèle-t-elle le côté « soit/soit
» du salut, autrement dit, soit nous sommes d’un côté
du grand conflit, soit de l’autre?