La parabole des mauvais vignerons (Lc
20.9-19) nous donne une leçon d’histoire rédemptrice.
Le cœur de l’histoire, c’est Dieu et son amour incessant
pour les pécheurs. La parabole s’adressait spécifiquement
aux chefs juifs de son époque (ils avaient compris que c’était
pour eux qu’il avait dit cette parabole,
v. 19), sa portée est intemporelle. Elle s’applique
à toute génération, toute assemblée, et
toute personne sur laquelle l’amour de Dieu a été
déversé et dont Dieu attend une réponse fidèle.
Nous sommes les vignerons d’aujourd’hui, et nous pouvons
tirer de cette parabole plusieurs leçons sur l’histoire
telle que Dieu la voit.
Lisez Luc
20.9-19.
En quoi le principe enseigné ici s’applique-t-il à
nous, si nous faisons les mêmes erreurs que ceux de la parabole?
Au lieu de donner à Dieu les fruits de l’amour et de
la fidélité, les responsables de la vigne de Dieu ont
abandonné et négligé Dieu. Mais Dieu, en tant
que propriétaire de la vigne, envoie des serviteurs, l’un
après l’autre (v.
10-12), des prophètes, l’un après l’autre
(Jr
35.15), par amour, pour attirer son peuple et leur rappeler leur
responsabilité d’intendants. Chaque prophète, cependant,
est rejeté. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils
pas persécuté (Ac
7.52).
L’histoire divine est une longue histoire d’amour. La tragédie
relève la tête encore et encore, mais la gloire finira
par triompher. La résurrection va suivre la Croix. La pierre
qui était rejetée devient à présent la
pierre angulaire d’un grand temple qui abritera la communauté
de Dieu, et où tous les rachetés, riches et pauvres,
Juifs et païens, hommes et femmes, vivront comme un seul peuple.
Ils marcheront dans la vigne eschatologique et jouiront de ses fruits
à jamais.
Nous n’avons peut-être pas de prophètes vivants
à persécuter, mais nous sommes tout aussi capables de
rejeter les messagers de Dieu comme les gens d’autrefois. Comment
s’assurer que nous qui avons été appelés
à donner au Seigneur le fruit de la vigne, nous ne rejetons
pas ces messagers et leurs messages?