JEUDI 18 juin, 2015

12_ JÉSUS À JÉRUSALEM

Le dernier repas


Lisez Luc 22.13-20.

Quelle est la signification du dernier repas de la pâque?

Jésus a fondé la Sainte Cène avec comme arrière-plan historique la fête de la pâque. Le cadre de la pâque souligne l’impuissance humaine par opposition à la toute-puissance de Dieu. Il était impossible pour Israël de se libérer tout seul de l’esclavage en Egypte, tout comme nous ne pouvons pas, de nous-mêmes, nous libérer des conséquences du péché. La libération est venue de Dieu, comme un don de son amour et de sa grâce, et voilà la leçon qu’Israël devait enseigner à ses enfants de génération en génération (Ex 12.26, 27). Tout comme la libération d’Israël était enracinée dans l’Histoire grâce à l’acte rédempteur de Dieu, de même la libération de l’humanité par rapport au péché est fondée dans l’évènement historique de la Croix. En effet, Jésus est notre « agneau pascal » (voir 1 Co 5.7) et son dernier repas est « un acte révélateur par lequel la communauté de foi exprime la signification glorieuse et décisive de la mort de Christ. » G. C. Berkouwer, The Sacraments (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans, 1969), p. 193.

La Cène est un rappel que la nuit où il allait être livré (1 Co 11.23), la nuit qui a précédé sa crucifixion, Jésus a laissé un message solennel à ses disciples dont ils devaient se souvenir: le pain est un symbole de son corps, qui devait être brisé, et de son sang, qui devait être versé pour la rémission des péchés (voir Mt 26.28). La mort de Jésus était le seul moyen pour que Dieu nous rachète du péché. Pour que nous n’oubliions pas que la mort de Jésus constitue la disposition prévue par le ciel pour notre salut, Jésus a institué la Sainte Cène et a ordonné qu’on l’observe jusqu’à son retour (1 Co 11.24-26).

L’affirmation de Jésus selon laquelle son sang devait être répandue en faveur d’une multitude pour le pardon des péchés (Mt 26.28) doit être commémorée jusqu’à la fin des temps. Ne pas en tenir compte et choisir un autre moyen de salut revient à renier Dieu et la méthode qu’il a choisie pour nous sauver.

Deux leçons cruciales (parmi beaucoup d’autres) se dégagent : « Christ est mort pour nous » est la première leçon dont on doit se souvenir à la table du Seigneur. La deuxième, c’est que nous sommes assis comme un seul corps, une seule communauté, à cause de cette mort. Quand nous sommes assis à cette table, nous nous asseyons en tant que communauté rachetée de Christ pour la fin des temps, attendant le retour du Seigneur. D’ici là, la table du Seigneur est un rappel que l’Histoire a un sens, et que la vie a de l’espérance.

Christ a donné son corps et son sang afin de vous donner la promesse de la vie éternelle. Comment vous approprier cette vérité incroyable d’une manière qui vous donnera constamment espoir et assurance?