DIMANCHE 14 juin, 2015

12_ JÉSUS À JÉRUSALEM

 

L’entrée triomphale



Il est né à Bethléem. Il a grandi à Nazareth. Il a enseigné, prêché, et guéri dans la Galilée, la Samarie, la Judée et au-delà du Jourdain. Mais il y a une ville qui est l’objet de son attention constante : Jérusalem. Jésus prit la ferme résolution de se rendre dans la ville (Lc 9.51). Son entrée dans la vile a marqué la semaine la plus cruciale et la plus dramatique de l’histoire du monde. La semaine a commencé par la marche royale de Christ dans la vile et a vu sa mort sur la croix, grâce à laquelle nous qui étions des ennemis, nous ayons été réconciliés avec Dieu au moyen de la mort de son Fils (Rm 5.10).

Lisez Luc 19.28-40.

Imaginez l’effervescence chez les disciples. Ils ont certainement dû se dire que le moment était venu pour Jésus d’accéder à un trône terrestre à Jérusalem, au trône du roi David. Quelle leçon importante sur les fausses espérances peut-on tirer de ce récit?

Quand Jésus est né, des mages venus d’Orient sont venus frapper aux portes de Jérusalem, en posant cette question poignante : « Où est le roi des Juifs qui vient de naitre ? » (Mt 2.2). Et voilà que maintenant, quelques jours avant la croix, alors que ses disciples et les foules envahissent la ville, une acclamation éclate dans le ciel de Jérusalem : « Béni soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur! » (Lc 19.38).

Cette scène incroyable accomplissait la prophétie. « Sois transportée d’allégresse, Sion la belle! Lance des acclamations, Jérusalem la belle ! Il est là, ton roi, il vient à toi; il est juste et victorieux, il est pauvre et monte sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse » (Za 9.9). Pourtant, Jésus savait que cette marche historique, qui avait commencé par les Hosannas se terminerait bientôt à Golgotha, où il prononcerait ces paroles triomphantes : « Tout est accompli. »

Tout s’est fait selon le plan éternel de Dieu, certes, mais ses disciples étaient tellement aveuglés par les traditions, les enseignements et les attentes de leur époque et de leur culture, qu’ils ont complètement oublié ses précédents avertissements sur les évènements qui devaient se dérouler, ainsi que sur leur signification.

Christ leur a parlé, mais ils n’ont pas écouté. Ou peut-être qu’ils ont écouté, mais ce qu’il a dit allait tellement à l’encontre de ce qu’ils espéraient qu’ils ont fait la sourde oreille. Comment nous assurer que nous ne faisons pas la même chose en matière de vérité biblique?