Les évangiles regorgent de références au royaume
de Dieu, qui attestent de concert qu’un nouvel ordre a été
inauguré par et à travers Jésus.
Que dit Luc
11.2 sur le royaume de Dieu ? À qui appartient ce royaume,
et en quoi est-ce si important?
Dire que ce royaume est à Dieu, ce n’est pas simplement
dire quelque chose d’évident, c’est plutôt affirmer
que le royaume de Dieu n’est ni une notion philosophique ni une
œuvre éthique. Ce n’est pas un évangile social
qui proclame le pain et l’eau pour ceux qui ont faim, ou l’égalité
et la justice pour ceux qui sont opprimés politiquement. Il
transcende toute la bonté humaine et les actions morales et
trouve son centre dans l’activité souveraine de Dieu par
le Fils incarné, venu prêcher la bonne nouvelle du royaume
(Lc
4.42-44, Mt 4.23-25).
Qu’enseigne le passage de Luc
1.32, 33 sur la personne qui a inauguré le royaume de
Dieu et sur ce que sera son résultat final?
Ce passage est d’une importance primordiale, et ce, pour deux
raisons d’abord, le Messie anticipé dans l’Ancien
Testament n’est autre que Jésus, Fils du Très-Haut,
deuxièmement, son règne n’aura pas de fin. Cela
signifie qu’à travers son incarnation, sa mort et sa résurrection,
Jésus a vaincu le défi que Satan avait lancé à
la souveraineté de Dieu, et qu’il a établi le royaume
de Dieu pour l’éternité. « Le royaume
du monde est passé à notre Seigneur et à son Christ;
il règnera à tout jamais ! » (Ap 11.15).
Dans l’affrontement entre Christ et Satan, Satan a crié
victoire après la chute d’Adam et Eve. Mais la mission
de Jésus a prouvé la fausseté des affirmations
de Satan. Il a vaincu Satan à tous les niveaux, et par sa mort
et sa résurrection, Christ a assuré au cosmos tout entier
que le royaume de Dieu est arrivé.
Comment vivre de manière à refléter la réalité
du royaume de Dieu dans nos vies ? Qu’est-ce qui devrait être
différent dans la manière dont nous, citoyens du royaume
de Dieu, vivons aujourd’hui ?