Jésus était un grand maitre, et, pourtant, il n’a fondé aucune école de théologie ou de philosophie. Son but était de chercher et [de] sauver ce qui était perdu (Lc 19.10). Il est venu révéler le caractère de Dieu, révélation qui a eu son point culminant à la croix, où non seulement il a montré à l’humanité et aux mondes non déchus comment était vraiment Dieu, mais où il a payé le prix du péché afin que les êtres humains, malgré leur nature déchue, puissent être rachetés.

En faisant cela, il a également créé une communauté rachetée, une communauté composée de ceux qui, ayant été sauvés par sa mort, ont choisi de prendre modèle sur sa vie et ses enseignements.

Quand on est appelé à faire partie de cette communauté de rachetés, il s’agit bien d’un appel, non à bénéficier d’un statut de privilégié, mais à faire allégeance absolue à celui qui appelle, à Christ lui-même. Ce qu’il dit devient la loi de vie du disciple. Sa volonté devient le seul but du disciple dans la vie. Toute la justice extérieure ou toute la perfection doctrinale ne peut remplacer une loyauté totale envers Christ et sa volonté.

Le discipulat, que nous devons exclusivement à la présence de Christ en nous, suppose quelques exigences impératives. Aucune compétition ni aucun remplaçant ne sont permis.

« Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 30 mai »