LUNDI 1er juin, 2015

10_ SUIVRE JÉSUS CHAQUE JOUR


Craindre Dieu


Craignez Dieu et donnez-lui gloire (Ap 14.7). Voilà le premier message des trois anges, tellement central dans la vie et la foi des adventistes. Craindre Dieu, ce n’est pas avoir peur, comme on le pense souvent. Craindre Dieu, c’est prendre conscience de qui il est vraiment et de quels sont ses droits sur nous. C’est un acte de foi qui implique une loyauté totale envers lui. Dieu devient le seul à définir et à arbitrer notre vie, nos pensées, nos actes, nos relations, et notre destin. Un disciple qui se fonde sur ce genre de « crainte » se trouve sur un terrain indestructible.

Lisez Luc 12.4-12.
Que nous dit Jésus sur la peur ?

Le passage nous montre qui craindre et qui ne pas craindre. Nous ne devons pas craindre des forces qui ne peuvent affecter que notre corps dans ce monde-ci. Nous devons en revanche craindre Dieu et lui obéir, car c’est entre ses mains que se trouve notre destinée éternelle. Mais notre Dieu, qui voit les moineaux (Lc 12.6) et qui compte les cheveux de notre tête (v. 7) est un Dieu aimant et attentionné. En conséquence, chacun de nous est infiniment précieux à ses yeux. Si l’on croyait vraiment cela, combien de peurs terrestres s’évanouiraient?

Lisez Luc 12.13-21.
Contre quoi Jésus nous met-il en garde ?

Tandis que Jésus refuse d’intervenir entre deux frères en désaccord au sujet de la division des biens, il insiste en revanche sur la pertinence du dixième commandement (Ex 20.17), qui parle de la convoitise, et il relève une vérité importante pour toutes les époques : la vie n’est pas faite de choses (Lc 12.15). L’homme riche, mais insensé vivait dans son petit monde, qui se limitait à sa personne. Rien d’autre n’avait d’importance pour lui. Combien devrions-nous faire attention de ne pas tomber dans le même piège ! C’est particulièrement crucial pour ceux qui sont abondamment bénis par des biens matériels.

Nous profitons tous des choses matérielles, mais réfléchissez un instant : finalement, ces choses nous apportent très peu de satisfaction en réalité, surtout à la lumière de l’éternité. Pourquoi est-il néanmoins si facile de faire l’erreur contre laquelle Jésus nous met en garde dans Luc l2.16-21?