« La vigilance et la fidélité ont été
exigées des disciples du Christ dans tous les temps ; mais de
quelle diligence ne devons-nous pas faire preuve maintenant que nous
sommes sur le seuil même du monde éternel, riches des
vérités qui nous ont été révélées,
possédant une si grande lumière et ayant une œuvre
si importante à accomplir! » Ellen G. White, Témoignages
pour l’Eglise, vol. 2, p. 191,192.
Lisez Luc
12.35-53 et résumez ce que ces versets signifient précisément
pour vous, en particulier si cela fait longtemps que vous attendez
le retour de Jésus.
Les chrétiens ne peuvent pas se permettre d’être
négligents ou endormis. Le contexte de son retour, ainsi que
l’heure qui nous est inconnue, devraient nous pousser à
avoir nos robes ceintes et nos lampes pleines et allumées. L’espérance
eschatologique doit être la force dynamique de notre vie et de
notre œuvre, de notre empressement et de notre fidélité.
C’est cette fidélité à faire sa volonté
sur cette terre et l’empressement à le rencontrer dans
la paix qui distingue les bons des mauvais serviteurs.
Négliger la fidélité sous prétexte que
mon maitre tarde à venir (Lc
12.45), c’est se placer sous la plus sévère
forme du jugement de Dieu (v.
45-48). Plus le privilège est grand, plus grande est la
responsabilité, ainsi, de la part de ceux qui ont beaucoup reçu,
il sera attendu beaucoup (v.
48).
Le jugement du prophète d’antan : « Quel
malheur pour ceux qui sont satisfaits à Sion. »
(Am 6.1) semble refléter dans l’avertissement de Christ
qui dit qu’être un disciple chrétien n’est pas
une vie confortable. Paul explique que la vie chrétienne est
une vie de guerre spirituelle (Ep
6.12). L’idée, c’est que chaque chrétien
est impliqué dans le grand conflit entre Christ et Satan, et
que la Croix fait une ligne de séparation claire entre les deux.
Ce n’est que par la foi continuelle dans le Christ crucifié
que l’on peut avoir la victoire finale.
« A quiconque il a été beaucoup donné,
il sera beaucoup demandé ; de celui à qui l’on beaucoup
confié, on exigera davantage » (Lc 12.48). Que
doit signifier ce texte pour nous, adventistes du septième jour?