DIMANCHE 31 mai, 2015

10_ SUIVRE JÉSUS CHAQUE JOUR

 

Fuyez le pharisaïsme


Des quelque 80 références aux pharisiens dans les évangiles, environ un quart d’entre elles se trouvent dans Luc. Les pharisiens se distinguaient par leur conservatisme doctrinal, contrairement aux saducéens, qui étaient connus pour leurs idées libérales. Les pharisiens étaient souvent des légalistes qui tout en professant croire en la grâce, enseignaient le salut par l’observation de la loi.

Lisez Luc 11.37-54.

Contre quoi Jésus nous met-il en garde ici, et de quelle manière ce même principe se manifeste-t-il aujourd’hui ? Comment nous assurer que, à notre manière, nous ne reflétons pas certains traits contre lesquels Jésus nous a mis en garde?

Les malheurs (Lc 11.42-54) prononcés contre les pharisiens et les scribes montrent combien l’appel à la véritables religion traverse les générations, y compris la nôtre.

Par exemple, donner la dime est une reconnaissance joyeuse pour tout ce que Dieu nous donne, mais elle ne remplace jamais les exigences fondamentales de l’amour et de la justice dans les relations humaines (v. 42).

Ceux-là mêmes qui négligent la justice et l’amour de Dieu aiment, à la place, le premier siège dans les synagogues (v. 42,43). Vous parlez de passer à côté de la foi véritable !

Jésus nous a également avertis que ceux qui assimilent la véritable religion à des rituels extérieurs sont vraiment impurs, un peu comme ceux qui touchent des morts (Lc 11.44; voir également Nb 19.16). Comme il est facile de prendre ce qui est banal pour ce qui est sacré aux yeux de Dieu!

Jésus a également prononcé un malheur pour les spécialistes de la loi qui se servaient de leur instruction et de leur expérience pour accabler les autres de fardeaux religieux intolérables, tandis qu’eux-mêmes n’y touchaient pas d’un doigt (Lc 11.46).

Pendant ce temps-là, les pharisiens honoraient les prophètes qui étaient morts, mais œuvraient contre ceux qui étaient en vie. Alors même que Jésus parlait, certains complotaient pour tuer le Fils de Dieu. Ce qui importe, ce n’est pas d’honorer les prophètes, mais d’écouter leur message prophétique d’amour, de miséricorde et de jugement.

Le dernier malheur est terrible. Ceux qui s’étaient vu confier la clé du royaume de Dieu avaient échoué. Au lieu de se servir de la clé avec sagesse, et de laisser le peuple de Dieu entrer dans le royaume, ils avaient verrouillé la porte en les laissant dehors, et avaient jeté la clé.